Les travailleurs indépendants sont insuffisamment couverts en matière d’assurance individuelle, selon un sondage de l’institut CSA pour le compte de MetLife France, réalisé fin 2014, et cela, quel que soit leur régime social de base. Pourtant, du fait de la nature de leur activité, ils doivent, encore plus que les autres, se doter d’une solution de prévoyance performante. Les travailleurs indépendants sont insuffisamment couverts contre les aléas de la vie Pour les auto-entrepreneurs, commerçants, artisans, médecins, pharmaciens, vétérinaires et autres professions libérales, la sécurité face aux imprévus de la vie est une préoccupation commune. Les chiffres de l’enquête démontrent cela. Les sondés jugent ainsi leur protection inadaptée pour leur permettre de faire face aux aléas : 59 % du panel interrogé s’estiment mal protégés en cas de décès, 69 % craignent les difficultés auxquelles ils pourraient être exposés en cas d’invalidité permanente, une proportion en hausse en cas d’incapacité temporaire totale de travail (71 %). En effet, certaines catégories de travailleurs ne perçoivent aucune indemnisation journalière en cas d’arrêt de travail. Malgré la précarité de leur situation, seulement 30 % des indépendants pensent à souscrire une couverture prévoyance individuelle, pensant à tort que leur complémentaire santé suffit. Celle-ci est pourtant inefficace en cas d’accident de la vie grave aux conséquences irréversibles. Des assurances prévoyance existent pour les indépendants Il existe pourtant des solutions de prévoyance qui permettent aux Français exerçant en libéral de bien se couvrir tout en bénéficiant de la déduction sur le revenu professionnel prévue par la loi Madelin. L’optimisation fiscale permettrait au maximum à un indépendant de déduire plus de 9000 € de cotisations pour l’année en cours en 2016. Mais avant d’y recourir, il est nécessaire de réaliser un « diagnostic prévoyance », qui consiste à lister toutes les garanties déjà souscrites au titre d'une assurance-habitation, d’une assurance des emprunteurs d’un crédit, d’un temporaire décès, etc., ainsi que celles incluses dans sa couverture sociale de base ou complémentaire, et dans un même temps déterminer ses limites, c’est-à-dire voir si les moyens financiers dont on dispose vont permettre ou non de faire face à ces risques. Il est également nécessire d'anticiper les répercussions d’un éventuel arrêt de travail de longue durée. Aussi, le conseil d’un courtier est recommandé. Nous proposons, entre autres, une formule adaptée au métier de l’assuré et aux risques correspondants, ainsi qu’à son type de rémunération, formule non limitée à la question tarifaire.