Si devenir propriétaire est un idéal pour de nombreux Français, ce rêve a un prix. Il faut d’abord trouver une banque prête à financer le projet. Aux intérêts viennent ensuite s’ajouter d’autres charges, telles que les frais d’agence, les frais de notaire, l’assurance ou encore l’impôt foncier. Pour éviter de crouler sous les dettes, voici les différentes dépenses à prévoir lors d’un investissement immobilier. Les frais liés à l’emprunt Vous avez été séduit par un joli trois-pièces et vous avez décidé d’engager les démarches auprès de votre banque pour obtenir un financement ? Avec des taux toujours au plus bas, c’est l’occasion rêvée de franchir le pas. Attention toutefois. Outre les intérêts, vous devez également tenir compte des autres dépenses liées à votre crédit. Ainsi, accordez une attention particulière à l’assurance pret, qui pèse parfois trop lourd dans le coût de l’emprunt. Aussi, n’hésitez pas à demander le montant des frais de dossier (environ 1 % du capital). Pour une vente en l’état futur d’achèvement, vous serez amené à payer des intérêts dits intercalaires. Pensez-y ! Les droits de mutation Lors de la signature du compromis de vente, le vendeur peut exiger à l’acheteur le versement d’un montant de 5 % à 10 % de la valeur de la transaction. Les commissions de l’agence sont généralement comprises dans les prix affichés sur les annonces immobilières. Ce n’est pas le cas avec les frais de notaire. Leur taux peut être différent selon le type d’opération et varie d’un département à un autre. En moyenne, ils représentent 2 % à 3 % du montant de la transaction dans le neuf, et 7 % à 8 % dans l’ancien. Pour réduire la note, pensez à régler directement les frais d’agence et sortir la valeur du mobilier du prix de vente. Enfin, n’oubliez pas non plus d’inclure les autres dépenses dans votre calcul, à savoir les charges de copropriété, l’assurance habitation, les travaux de réparation ainsi que la taxe foncière.