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Lorsque vous sollicitez un crédit immobilier ou un prêt à la consommation auprès d’un établissement de crédit, ce dernier se servira d’un indicateur pour savoir si vous êtes en mesure ou non de rembourser votre emprunt : il s’agit du reste à vivre. Ce dernier correspond à l’argent qu’il vous reste lorsque vous avez retiré toutes vos charges fixes de vos revenus.
Le « reste à vivre » correspond à la différence entre vos revenus (salaire, retraite, allocations, revenus mobiliers et immobiliers, etc.) et vos charges fixes (loyer, impôts, factures d’électricité et de gaz, assurances, transports, télécoms, etc.), ainsi que vos mensualités de crédit (crédit à la consommation, crédit immobilier, etc.).
Autrement dit, le reste à vivre désigne la somme d’argent, exprimée en euros, qu’il vous reste à la fin du mois pour financer vos achats (alimentation, hygiène, habillement, loisirs) ou pour votre épargne de précaution. Cet indicateur permet de connaître votre niveau de vie ou celui de votre ménage.
Cette notion de reste à vivre est couramment utilisée lors de la souscription à un crédit immobilier, ou parfois à un crédit à la consommation. En effet, lorsque vous souhaitez réaliser un emprunt auprès d’un établissement de crédit, ce dernier va vérifier que l’emprunt souhaité ne mettra pas en péril votre budget mensuel. En calculant votre reste à vivre, l’établissement bancaire s’assure que vous avez les capacités financières pour rembourser le prêt octroyé.
Le montant de reste à vivre exigé pour souscrire un crédit dépend de plusieurs facteurs :
Il est important que vous ayez régulièrement à l’esprit le montant de votre reste à vivre au préalable de votre visite chez un établissement de crédit. C’est d’autant plus vrai dans le cadre d’un prêt immobilier, car les sommes engagées sont bien supérieures à celles d’un prêt personnel.
Contrairement aux apparences, des revenus élevés n’assurent pas nécessairement un reste à vivre plus important. En effet, des ressources importantes impliquent parfois des dépenses tout aussi conséquentes.
Néanmoins, gardez à l’esprit que moins vos revenus sont élevés, plus il faut conserver un taux de reste à vivre significatif. Des foyers aux revenus importants pourront plus facilement amoindrir leurs charges fixes afin d’augmenter leur reste à vivre, ce que les ménages les moins favorisés auront plus de mal à faire (il reste toujours un niveau de dépenses de logement, d’énergie ou de télécoms incompressible) et pourront difficilement accroître leurs revenus pour rehausser leur niveau de vie.
ImportantLe risque d’un reste à vivre trop faible, c’est de créer une situation d’endettement, puis de surendettement.
Pour vous accorder un crédit, les banques vérifient votre capacité d’emprunt. Pour cela, elles calculent notamment votre taux d’endettement. Il correspond à différence entre vos mensualités d’emprunt et les revenus nets de votre ménage, soit le montant maximal de ce que vous êtes capables de rembourser chaque mois à la banque.
Le taux d’endettement est réglementairement fixé à 35 % maximum par le Haut Conseil de stabilité financière (HCSF) depuis le 1er janvier 2021. Vous ne pourrez donc pas dédier plus de 35 % de vos revenus mensuels, soit un gros tiers, au remboursement de votre crédit, assurance comprise.
Auparavant, il s’agissait simplement d’un usage des banques qui leur laissait une certaine souplesse. Deux solutions s’offrent à vous pour respecter ce nouveau seuil : baisser le montant de votre crédit, ou allonger la durée de remboursement. Notez cependant que la durée maximale d’endettement est fixée à 25 ans.
Les règles d’acceptation d’un prêt diffèrent selon les établissements de crédit. Un dossier peut très bien être accepté dans une banque et refusé dans une autre. Concrètement, un taux d’endettement identique peut avoir un impact différent sur votre vie quotidienne en fonction du nombre de personnes de votre foyer.
Le taux d’endettement n’est donc qu’un indicateur de votre capacité d’emprunt. Pour le calculer, on divise le montant des mensualités par le montant des revenus, et on multiplie par 100.
La formule est simple :
Taux d'endettement = (Charge d'emprunt / Revenus nets) x 100
Exemple :
On comptabilise les revenus nets du ménage : 5 000 € On comptabilise la charge d'emprunt : 800 € On soustrait la charge d’emprunt aux revenus nets : (800 / 5 000) x 100 = 16
Dans ce cas de figure, le taux d’endettement du ménage sera de 16 %.
Il n’existe pas de norme officielle pour calculer le reste à vivre. Chaque établissement de crédit peut donc fixer ses propres conditions d’acceptation du prêt. Il convient de lister toutes vos sources de revenus mensuels et vos charges fixes mensuelles (régulières et incompressibles). Si ces revenus et charges changent d’un mois à l’autre, une moyenne est alors établie sur l’année.
Côté revenus, sont notamment pris en compte les salaires, pensions de retraites, allocations (chômage, RSA…), revenus mobiliers et immobiliers, pensions et prestations familiales, bourses, aides familiales, et d’autres types de ressources tels que des remboursements, des primes, etc.
Côté charges fixes, sont notamment pris en compte le loyer, les diverses charges tels que l’électricité, le gaz, l’eau, les taxes (impôt sur le revenu, taxe d’habitation, taxe foncière), les assurances (habitation, voiture), les frais de santé (mutuelle), les frais de scolarité, les abonnements télécoms (téléphone / mobile / internet / TV), les pensions versées (exemple : pension alimentaire), ainsi que les remboursements de crédits.
En revanche, les charges courantes et occasionnelles ne sont pas comptabilisées, comme par exemple l’alimentation, l’hygiène, l’habillement, l’épargne de précaution ou les loisirs. En effet, il s’agit de charges trop instables et irrégulières.
Un ménage est composé de deux personnes : une personne A et une personne B.
Voici leurs revenus respectifs mensuels :
Voici leurs charges fixes mensuelles :
Pour connaître leur reste à vivre, il faut appliquer la méthode suivante :
Le reste à vivre de ce ménage est ainsi de 2 700 €.
Ensuite, on effectue l’opération suivante : (2300 / 5000) x 100 = 46
Le taux de reste à vivre du ménage est ainsi de 46 %.
Le taux d’endettement et le reste à vivre sont des indicateurs complémentaires à prendre en compte dans le cadre de l'octroi d'un crédit (crédit immobilier ou prêt personnel). Si le taux d’endettement est fixé à 35 % par le Haut Conseil de stabilité financière (HCSF) depuis le 1er janvier 2021, chaque établissement de crédit est en revanche libre de fixer le seuil du reste à vivre en fonction de votre situation.
Le taux d’endettement exprime la part du revenu consacrée aux remboursements des prêts, alors que le taux de reste à vivre prend en compte vos charges fixes ainsi que vos mensualités de crédit pour déterminer votre argent disponible.
Si vous avez l’intention de souscrire un prêt immobilier ou un prêt personnel auprès d’un établissement de crédit, déterminer votre reste à vivre vous permettra de connaître vos capacités financières afin de rembourser ce crédit. Il n’existe pas de taux minimum de reste à vivre demandé par les banques. Il varie en fonction de vos revenus, mais également de la composition de votre ménage ou encore de votre lieu de vie. Le reste à vivre est l’un des principaux indicateurs pris en compte par les établissements de crédit pour déterminer le montant du crédit.
Le calcul du reste à vivre est relativement simple. Il correspond à la soustraction entre vos revenus (salaire, retraite, allocations, revenus mobiliers et immobiliers, etc.) et vos charges fixes (loyer, impôts, factures d’électricité et de gaz, assurances, transports, télécoms, etc.), ainsi que vos mensualités de crédit (crédit à la consommation, crédit immobilier, etc.). À noter que chaque établissement de crédit peut fixer ses propres conditions d’acceptation du prêt.
Un crédit vous engage et doit être remboursé. Vérifiez vos capacités de remboursement avant de vous engager.