Évolution inquiétante de l’obésité en France

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 20 septembre 2024 .
Temps de lecture : 3 min

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Publié le lundi 23 septembre 2024 07:08 par la Rédaction Meilleurtaux

Selon une étude approfondie réalisée par Santé publique France, la corpulence des Français a connu une augmentation significative entre la période allant de 1996 à 2017. Si les hommes semblent avoir stabilisé leur poids, de leur côté, celui des femmes continue de gagner du terrain. Cette évolution, bien que globale, présente des disparités notables entre les sexes.

Une augmentation générale

Les données recueillies par Santé publique France sur près d'un quart de siècle révèlent une tendance indéniable : le surpoids et l'obésité ont gagné du terrain chez les Français. Cette augmentation est particulièrement marquée chez les femmes, dont le taux d'obésité a presque triplé en vingt ans. Les causes de cette évolution sont multiples et complexes, et impliquent des facteurs environnementaux, socio-économiques et comportementaux.

Parmi les explications les plus souvent citées figurent :

• la sédentarisation croissante des populations,
• la consommation excessive d'aliments ultra-transformés, riches en sucres, en graisses et en sel,
• les perturbations du rythme circadien liées à l'exposition à la lumière artificielle et aux écrans.

Des évolutions différenciées selon le sexe

Les évolutions de la corpulence ne sont pas identiques chez les hommes et les femmes. Si les hommes ont connu une augmentation significative de leur indice de masse corporelle (IMC) dans les années 1990 et 2000, cette tendance semble s'être stabilisée depuis 2008 avec même une chute en 2017.

En revanche,

Important Chez les femmes, la hausse de l'IMC se poursuit sans interruption. Ces différences pourraient s'expliquer par des facteurs biologiques, socioculturels et comportementaux spécifiques à chaque sexe.

Par exemple, les femmes sont souvent soumises à des pressions sociales plus fortes pour être minces, ce qui peut les conduire à adopter des comportements alimentaires à risque. De plus, les fluctuations hormonales liées au cycle menstruel et à la ménopause peuvent également jouer un rôle dans la régulation du poids chez les femmes.

Toutefois, les explications avancées ne sont que des hypothèses. À ce stade, les données collectées ne permettent pas de tirer des conclusions vraiment sûres.

Pour les cas graves, une prise en charge médicale peut s’avérer nécessaire. Les consultations pour obésité sont supportés à 70 % par l’Assurance maladie, mais les soins (cures thermales, médicaments, chirurgie bariatrique) ne sont pas tous couverts. Il est donc nécessaire de souscrire à une mutuelle santé pour bénéficier d’un remboursement intégral.