La limitation de la vitesse à 50 km/h sur le périphérique d’une part, et la mise en place d’une voie de covoiturage sur cette route, d’autre part, sont loin de faire l’unanimité. Anne Hidalgo ne compte toutefois pas abandonner la bataille et défend son point de vue concernant ces projets. 50 km/h sur le périphérique à partir d’octobre La maire de Paris campe sur sa position et a confirmé la restriction prochaine de la vitesse maximale sur la voie rapide qui entoure la capitale à 50 km/h. Cette nouvelle est bien loin de réjouir les nombreux usagers de cette route. L’édile a expliqué qu’il s’agit d’une précaution dans le cadre de la préservation des droits, de la santé et de la sécurité du demi-million de personnes qui habitent le long de cette infrastructure. Les automobilistes qui fréquentent le périphérique devront ainsi se préparer à cette nouvelle règlementation à partir du mois d’octobre. Toutefois, avant son entrée en vigueur, ce dispositif devra obtenir l’aval de la préfecture de police. Mais pour le moment, le premier responsable au sein de cette institution, Laurent Nunez, n’est pas convaincu de la pertinence de cette mesure. Le gouvernement l’avait également contesté par deux fois, en automne 2023 et en mai 2024. Petite consolation, la réduction de la limite de vitesse peut améliorer la sécurité routière en diminuant le risque d’accidents graves. Pour ceux qui seraient tentés de dépasser le plafond autorisé, les sanctions sont sévères, sans compter un potentiel refus d’indemnisation des dommages par la compagnie d’assurance auto, voire l’annulation unilatérale du contrat. De l’utilité de la voie de covoiturage L’instauration d’un couloir réservé à l’autopartage sur le périphérique par la municipalité fait également polémique. La maire de Paris ne compte pas non plus renoncer à ce projet. Pour l’édile, il s’agit d’une « manière de préserver l’environnement dans la capitale et ses alentours immédiats », la circulation étant le premier responsable de la pollution de cette zone. De plus, les sanctions liées à la non-prise de mesures contre la dégradation de la qualité de l’air se sont multipliées pour la France au cours de ces dernières années. Anne Hidalgo a déclaré qu’elle « irait contre l’État s’il comptait se dresser contre ce projet ». Elle a d’ailleurs demandé au Président de la République de maintenir sa mise en place. À retenir Dès le mois prochain, la vitesse maximale autorisée sur le périphérique de la capitale pourrait passer à 50 km/h. Cette mesure vise à protéger le voisinage immédiat de cette route, mais devra être approuvée par la préfecture. Anne Hidalgo compte également instaurer un couloir pour l’autopartage sur le périphérique parisien.