De nombreux facteurs ont amené le diesel à perdre progressivement sa notoriété sur le marché de l’automobile pour réduire sa part d’une façon non négligeable depuis un certain temps. Mais il semblerait que les Français ont trouvé un moyen de le sauver de cette mauvaise passe. Du moins, en ce qui concerne les voitures d’occasion, mais également certaines catégories dans le neuf. Contraintes fiscales, hausse considérable du prix à la pompe, scandale du Diesel Gate et essentiellement pointé du doigt comme étant un gros pollueur d’atmosphère, le diesel voit sa notoriété dépérir d’année en année sur le marché neuf de l’automobile pour voir sa part se retrouver à 34,3 % en 2019 s’il dominait le système à hauteur de 72,9 % en 2012. Ce ramène certains à penser que la fin est imminente pour ce type de véhicule, mais tout semble indiquer que les Français ont décidé de lui accorder une chance de survie en concentrant leurs efforts sur l’achat des modèles d’occasion pour beaucoup si d’autres se rabattent sur « des fausses occasions ». Et il faut dire que les entreprises ne sont pas en reste en adoptant leur propre stratégie. Les Français tendent la main aux jeunes occasions Le diesel neuf est certes en pleine phase de régression, mais en portant un regard sur le marché de l’occasion tout laisse croire qu’il lui reste encore assez de vigueur pour se dresser contre vents et marrées. Sa part élevée à 62 % au premier semestre de cette année en est la preuve pour n’afficher qu’une légère baisse de 2 % par rapport en 2018 sur la même période. Soit, une meilleure performance que celle de l’an dernier qui a enregistré une chute considérable de 5,4 % en affichant une reprise de 1 % pour 2,8 millions d’unités vendues. Ce qui ramène à 2,5 diesel achetés pour un modèle à essence. Ainsi, force est de constater que cet engouement est étroitement lié à la baisse considérable des prix à la revente pour les conduire au même niveau que celui de l’essence. Et à travers un comparateur assurance auto, l’on peut aussi découvrir que le tarif lié à la couverture d’un diesel de seconde main est moins onéreux que celui du neuf. Il faut toutefois préciser que les Français ont principalement tendu la main aux jeunes occasions de moins de cinq ans pour les mêmes raisons, mais également pour d’autres comme le niveau raisonnable d’émission de gaz à effet de serre permettant de circuler dans les grandes agglomérations. ImportantCe qui explique également leur attirance pour les « fausses occasions », celles qui n’ont jamais roulé, mais qui ont quelques mois d’existence en leur actif pour permettre à ces dernières de relever leur part du marché à hauteur de 20,5 % contre 19,3 % la saison précédente. Les entreprises ne sont pas en reste Il va sans dire que le marché des occasions est sauvé par les Français, mais il faut dire que les entreprises ont également eu leur rôle à jouer notamment en se concentrant sur le neuf. La part du diesel auprès des voitures de fonction enregistré durant les huit derniers mois de 2018 en est la preuve en affichant 85 % à la barre pour représenter 432 325 unités vendues. Supplantant ainsi l’essence, l’électrique et l’hybride qui ont affiché respectivement 11,2 % (57 111 unités), 1,4 % à 6 944 nouvelles immatriculations et 2,2 % pour 11 419. Seulement, il faut dire qu’il ne s’agit pas de n’importe quel modèle puisqu’elles ont nettement fait valoir leur préférence pour le haut de gamme. Différents indices pointent en effet dans ce sens ne serait-ce que d’énumérer le prix moyen qui a dépassé de 772 euros le seuil des 30 000 euros si ce montant est 23 418 euros pour les particuliers. L’on peut également citer : Les dimensions avec 4,33 mètres pour 1 325 kg contre 4,16 mètres pour 1 197 kg ; Le niveau de consommation relativement faible de 4,6 litres par 100 kilomètres contre 4,8 litres pour les particuliers.