Pour savoir si la croissance des ventes de véhicules hybrides et électriques répond aux attentes gouvernementales, le site Automobile Propre dresse un bilan du mois de novembre dernier. La Déléguée Générale de l’association nationale œuvrant dans le développement des solutions d’écomobilité veut d’ores et déjà s’assurer que les ressources déployées permettent de mener à bien le verdissement du parc automobile. En France, la quantité de dioxyde de carbone rejetée par les moyens de transport dans l’atmosphère s’établit à 38 %. Ainsi, les pouvoirs publics veulent promouvoir la démocratisation des véhicules propres, de manière à atteindre, d’ici 2050, l’objectif portant sur la neutralité carbone. Pour diminuer l’impact environnemental dans le secteur des transports, ils mettent en place de nombreux outils, à commencer par le cadre réglementaire. Justement, si la loi d’orientation des mobilités vient à être promulguée, à l’horizon 2040, plus aucune automobile neuve équipée de moteur thermique ne sera commercialisée. L’Hexagone est-il sur la bonne voie à l’heure actuelle ? Les constructeurs ont connu mieux que les résultats de novembre dernier En dressant un bilan des 11 premiers mois 2019 grâce aux données fournies par l’Avere-France, il en ressort que les ventes de voitures à double motorisation excèdent les 16 000 unités. Comparé aux chiffres de l’année dernière sur la même période, il est question d’une augmentation de 31 %. Quant aux résultats du mois de novembre dernier, ils indiquent que ce segment représente 1,35 % des ventes de voitures neuves, ce qui porte les immatriculations à 2 337 unités. Le volume des immatriculations d’automobiles électriques augmente également de 43 % en glissement annuel, par rapport à l’an passé, soit 37 960 véhicules mis en circulation. En s’attardant sur les utilitaires électriques, il apparaît que les ventes ne se sont accrues que de 2 %. Les immatriculations relevées entre janvier et novembre 2019 se sont ainsi établies à 7 261 unités. Mais en comparaison de septembre et d’octobre 2019, le marché du véhicule électrique a légèrement ralenti en novembre dernier. En effet, avec 3 201 unités écoulées, la barre symbolique des 4 000 immatriculations n’a pas été franchie au cours de ce mois. Le niveau d’attractivité des offres et les nouvelles normes européennes impactent les ventes Concernant les utilitaires, la cadence des ventes s’explique par le fait que les professionnels ayant calculé le TCO du parc ne sont pas séduits par le prix de certains modèles. De plus, à leur sens, l’offre est peu diversifiée. Quant aux voitures électriques en général, le bilan du mois de novembre dernier peut se justifier par la volonté des constructeurs de ralentir les livraisons. En effet, les fabricants tiennent compte des effets éventuels de l’application des nouvelles normes antipollution l’an prochain. Les consommateurs attendent aussi la sortie des nouveaux modèles. Ils peuvent en profiter pour consulter préalablement un comparateur assurance auto. En tout cas, les modèles les plus vendus au mois de novembre sont les suivants : l’utilitaire électrique Renault Kangoo ZE, avec 277 unités vendues ; la Renault Zoe sur le segment des voitures entièrement électriques avec 1 866 immatriculations ; la Porsche Cayenne, dont le volume des ventes a atteint 246 unités, pour les hybrides rechargeables.