La retraite s’accompagne souvent d’une baisse des revenus à anticiper au moyen de diverses solutions, dont la rente viagère. La rente viagère L’allongement de la durée de vie augmente l’intérêt de la rente viagère, qui garantit des revenus jusqu’au bout, avec une revalorisation annuelle. Avec la garantie facultative décès, le conjoint survivant continue à bénéficier de la rente, ou les enfants, d’une rente d’éducation. Par ailleurs, l’épargne n’a pas besoin d’être gérée, ce qui garantit la tranquillité d’esprit. Plusieurs produits d’épargne permettent de constituer une rente viagère liquidable à partir du départ à la retraite : le PERP (toutes professions), les contrats Madelin (commerçants, artisans, professions libérales et dirigeants de société non salariés), les Perco et les contrats de retraite supplémentaire d’entreprise. Attention, l’épargne étant bloquée, tout retrait ou avance, même partiel, est impossible jusqu’à la retraite, sauf dans certains cas explicitement prévus par la loi. La contrepartie de cette indisponibilité des fonds est une réduction d’impôt substantielle à l’entrée, mais la rente perçue à la sortie est imposée comme les pensions de retraite. L’assurance-vie Contrairement à la rente viagère, le contrat d’assurance-vie permet des retraits avant la retraite. De plus, la technique des rachats partiels, ponctuels ou programmés en montant et fréquence, offre des revenus complémentaires, tandis que l’épargne non récupérée continue à fructifier en franchise d’impôt sur le revenu. Le danger est que le capital s’épuise rapidement si le rendement de l’épargne est inférieur aux rachats, privant à terme les personnes vivant très longtemps de revenus. Toutefois, en cas de décès, le capital non consommé revient aux bénéficiaires du contrat dans des conditions fiscales avantageuses. Par ailleurs, la fiscalité est particulièrement attractive. Seule la part de gains contenue dans chaque éventuel rachat est imposable. Si ces gains ne dépassent pas 4600 € et 9200 € par an respectivement pour les personnes célibataires et les couples mariés ou pacsés, les prélèvements sociaux uniquement sont dus pour les contrats en unités de compte. Au-delà de ces plafonds, le titulaire a le choix entre l’IR au barème progressif ou un prélèvement forfaitaire libératoire au taux de 7,5 %. Le regroupement de crédits Alternativement, le regroupement de crédits permet aux ménages cumulant les prêts de transformer ceux-ci en un contrat unique. L’allongement de la durée de remboursement allège mécaniquement le montant des mensualités, mais le coût global de ce nouvel emprunt augmente. Son avantage est de rééquilibrer immédiatement le budget mensuel ou dégager un supplément de trésorerie pour financer un autre projet.