Les ménages désireux de réaliser des travaux d’économies d’énergie dans leur logement pourront recourir à l’éco-prêt à taux zéro jusqu’au 31 décembre 2027. Ce dispositif a été mis en place pour accélérer la rénovation des bâtiments, essentielle à la transition énergétique. Sa prolongation a été annoncée fin août par la Première ministre. L’éco-PTZ, un outil de financement avantageux, mais peu utilisé ImportantL’éco-PTZ est un prêt sans intérêt, ouvert à tous les propriétaires, occupants ou bailleurs, sans condition de ressources et sans apport personnel, contrairement à un prêt immobilier classique. Pour un montant maximum de 50 000 euros, les emprunteurs peuvent renforcer l’isolation de la toiture, remplacer les fenêtres, adopter un système de chauffage plus propre et plus économe, ou se lancer dans une rénovation globale. L’éco-PTZ reste un outil largement sous-utilisé, en raison notamment des réticences des banques, chargées de sa distribution. En 2022, avec la possibilité de le cumuler avec MaPrimeRénov’, limitant ainsi le reste à charge de travaux pour les ménages bénéficiaires, semble avoir dopé la demande, avec 82 000 prêts signés sur l’année, pour un encours total de 1,1 milliard d’euros. Prolongation de l’éco-PTZ jusqu’en 2027 ImportantLe maintien de l’éco-PTZ jusqu’en 2027 vise à accroitre le nombre de rénovations énergétiques performantes. Pour Élisabeth Borne, Il permettra de soutenir les efforts des particuliers et des entreprises pour améliorer la performance énergétique des habitations à travers le territoire. Toujours d’après la Première ministre, il vise en outre à Donner une meilleure visibilité aux entreprises du BTP, notamment, afin d’anticiper et orienter leur stratégie et leurs investissements. Le prochain projet de loi de finances devrait préciser les nouvelles règles de fonctionnement de l’éco-PTZ. À retenir L’éco-PTZ est un prêt sans intérêt permettant de financer des travaux d’économies d’énergie dans les logements et ouvert à tous les propriétaires, sans condition de revenus. Il reste largement sous-utilisé, en raison notamment des réticences des banques. Sa prolongation jusqu’en 2027 vise à accélérer la rénovation énergétique des logements.