La chaleur à l’origine de près de 35 000 décès depuis 2014

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 11 juillet 2023 .
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Publié le mardi 11 juillet 2023 09:25 par la Rédaction Meilleurtaux

Le 23 juin dernier, Santé publique France a publié des données alarmantes. Selon cette agence publique, la chaleur a été responsable de près de 35 000 décès depuis 2014. Au cours des dix dernières années, environ 1 000 à 7 000 personnes décédaient chaque année dans l’Hexagone à cause des vagues de chaleur et des canicules.

La chaleur estivale est de plus en plus intense

Important Dans son rapport publié le 23 juin dernier, Santé publique France a indiqué que le nombre de décès liés aux effets de la chaleur intense s’élevait entre 29 612 et 34 975 sur la période allant de 2014 à 2022.

Pour mener son étude, l’agence s’est concentrée sur les épisodes caniculaires et les vagues de chaleur ainsi que sur leur impact sur la mortalité.

Les résultats ont révélé que 28 % des décès ont eu lieu pendant les canicules, alors que ces périodes extrêmes ne représentaient que 6 % de la période estivale prise en compte. Cela signifie néanmoins que trois quarts des décès étaient survenus en dehors des canicules.

À ce stade, le coût de la chaleur estivale sur l’assurance santé n’est pas encore connu.

Les plus de 75 ans ont représenté près de deux tiers des décès

Parmi ces décès, 23 000 concernaient des personnes âgées de plus de 75 ans. Ce phénomène n’est pas lié au réchauffement climatique, mais plutôt à la chaleur estivale. Il nécessite donc le renforcement du système d’alerte et de surveillance mis en place par Santé publique France chaque année entre le 1er juin et le 15 septembre.

La première prise de conscience réelle de l’impact de la chaleur sur la mortalité a eu lieu en 2003, où 15 000 décès étaient recensés.

Malgré les dispositifs mis en place au cours des dernières années, les épisodes de chaleur estivale font de plus en plus de victimes. En 2022, 3 000 décès supplémentaires ont été enregistrés. Cependant, ce chiffre s’explique en partie par une meilleure prise en charge des périodes de chaleur en dehors des vagues caniculaires.

Afin d’améliorer la communication, le ministère de la Santé se réserve le droit de réquisitionner les médias nationaux (TV et radio) pour diffuser des messages en cas d’alerte canicule de niveau orange ou rouge.