Une étude menée par des chercheurs américains a révélé que la prise d’hydroxychloroquine pendant la grossesse pourrait causer une malformation congénitale. D’après ces scientifiques, le risque est bien présent à partir d’une dose journalière supérieure ou égale à 400 mg. L’étude a été relayée par l’ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament), laquelle conseille aux femmes enceintes de ne pas arrêter le traitement, mais d’en parler à leurs médecins. Un risque de malformations graves ImportantL’hydroxychloroquine pourrait ainsi causer des malformations graves au fœtus, mais l’étude n’a pas fourni de précisions sur le type de malformation. Néanmoins, le risque est faible, et peut être inexistant, pour les doses inférieures à 400 mg. En France, ce médicament est plus connu sous l’appellation de Plaquenil. Il est prescrit pour le traitement du lupus érythémateux chez les femmes enceintes. La poursuite du traitement pendant la grossesse devrait impliquer une surveillance obstétricale du fœtus ainsi qu’un suivi médical de l’enfant après la naissance. Son acuité visuelle pourrait en effet baisser suite aux effets de l’hydroxychloroquine. L’ANSM recommande aux médecins de prescrire la dose efficace la plus faible afin de limiter le risque pour l’enfant. Les femmes enceintes ne devront pas pour leur part arrêter le traitement sans avis médical. Pour rappel, le lupus érythémateux disséminé ou systémique fait partie des affections longue durée ouvrant droit à une exonération du ticket modérateur. À noter toutefois que les dépassements d’honoraires pratiqués par les professionnels de santé et le forfait hospitalier ne sont pas remboursés par l’Assurance maladie. Il convient dans ce cas de souscrire une assurance santé en accord avec ses besoins afin de pouvoir profiter d’une meilleure prise en charge. L’hydroxychloroquine ne peut pas être utilisée pour le traitement du Covid-19 L’ANSM a également publié un communiqué indiquant que l’hydroxychloroquine ne peut pas être utilisée pour le traitement du Covid-19. Il en est de même de l’ivermectine et de l’azythromicine, dont le bénéfice clinique n’est pas reconnu dans la prise en charge de cette maladie virale chez un patient adulte, d’après les données scientifiques publiées jusqu’ici. À retenir La prise d’hydroxychloroquine pendant la grossesse augmente le risque de malformation congénitale, à partir d’une dose journalière supérieure ou égale à 400 mg. La femme enceinte ne doit pas toutefois interrompre le traitement sans avis médical.