« Prime Macron » : plus de 5,5 millions de bénéficiaires en 2022

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 8 mars 2023 .
Temps de lecture : 2 min

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Publié le mercredi 8 mars 2023 08:45 par la Rédaction Meilleurtaux

En 2018, la prime exceptionnelle sur le pouvoir d’achat (Pepa) ou prime « Macron » a été instaurée pour que les entreprises puissent redistribuer leurs profits avec leurs employés sous conditions. En juillet 2022, elle a laissé sa place à la prime de partage de la valeur (PPV). Depuis, cette prime a fait beaucoup d’heureux. Plus de 5,5 millions de salariés ont pu en profiter, selon l’Urssaf.

Environ 4,4 milliards d’euros versés

Important Les PVV versées aux 5,5 millions de travailleurs l’an dernier ont atteint près de 4,4 milliards d’euros. Chaque employé a perçu en moyenne 789 euros.

Autant dire que le dispositif remporte un franc succès. Une conclusion à laquelle est parvenu Éric Chevée, représentant de la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME).

En tout cas, cette prime constitue un véritable coup de pouce financier pour certains salariés qui ont recours à un crédit à la consommation pour arrondir leurs fins de mois.

Des PME généreuses

Le montant de la PVV distribuée n’était pas le même pour les employés et les employeurs. Ce sont les petites entreprises (moins de 10 salariés) dans le secteur privé qui ont été les plus généreuses. Elles ont octroyé près d’un quart du montant total des primes versées. Leurs salariés ont en moyenne bénéficié de 1 000 euros.

Par contre, ceux des entreprises ayant deux milliers employés ou plus n’ont perçu que 759 euros en moyenne.

Par ailleurs, le montant moyen de la prime est d’environ 450 euros pour les entreprises engageant un personnel à un modeste salaire.

Il fut un temps où la prime « Macron » constituait un sujet de discorde entre les syndicats et le patronat. Le désaccord concernait le partage de la valeur.

Important Si les organisations patronales étaient en faveur d’un maintien du dispositif au-delà de la fin de l’année, les syndicats craignaient que la PVV ne prenne le pas sur les salaires.

Heureusement, un compromis a été trouvé entre les deux parties. De son côté, le gouvernement s’engage à procéder à la transcription fidèle et totale de cet accord dans la loi.

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