Radars « anti-heurts » : une solution contre la mort ?

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 1 septembre 2023 .
Temps de lecture : 3 min

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Publié le samedi 2 septembre 2023 09:30 par la Rédaction Meilleurtaux

Les routes françaises pourraient bientôt accueillir une innovation de pointe : le radar « anti-heurts ». Un projet qui vise à améliorer la sécurité des travailleurs intervenant sur les routes. En effet, ces derniers sont particulièrement mis en danger lorsqu’ils interviennent pour des chantiers de réfection ou d’entretien des routes et autoroutes. Focus.

Le bilan alarmant des accidents en intervention

En juillet, Vinci a initié une campagne de sensibilisation à la sécurité routière, tandis que la Sécurité routière a sollicité l’avis de fabricants de dispositifs de contrôle routier. L’objectif ? Concevoir et mettre en œuvre un nouvel outil d’alerte sur les chantiers, afin de prévenir les accidents touchant les travailleurs s’occupant de l’entretien des routes .

Les statistiques accablantes de 2022 émanant des acteurs de l’assurance auto, avec 169 accidents, dont huit mortels, soulignent l’impérieuse nécessité d’agir. En 2023, Vinci Autoroutes a comptabilisé 27 collisions impliquant des fourgons depuis janvier.

Vers une mesure de prévention inédite ?

Malgré les dispositifs actuels, le Baromètre de la conduite responsable de la Fondation Vinci Autoroutes révèle que

67 % des conducteurs ne respectent pas le corridor de sécurité.

Important C’est pourquoi la Sécurité routière envisage de mettre en place un radar singulier, nommé « anti-heurts », pour mieux garantir la sécurité des travailleurs et de leur équipement lors d’interventions.

Le fonctionnement du radar « anti-heurts »

Ce radar s’appuierait sur le même principe que les caméras préventives déjà utilisées par certains fourgons Vinci pour surveiller la circulation.

Important Opérant comme un système d’alerte instantanée, il repérerait les véhicules approchant à une vitesse anormalement élevée ou suivant une trajectoire inhabituelle.

Ce dispositif serait vraisemblablement installé en amont de la zone d’intervention, peut-être sur trépied ou sur un fourgon, pour contrôler la vitesse d’approche des véhicules conformément aux limites en vigueur. En cas de détection d’anomalies (trajectoire, vitesse, état du véhicule, etc.), le radar alerterait les équipes d’intervention par une sirène stridente, tandis qu’une alerte visuelle préviendrait le conducteur concerné .

La sécurité routière prend ainsi un tournant novateur pour mieux protéger les travailleurs et prévenir les accidents, en alliant technologie et sensibilisation.