Les tensions sur le marché locatif s’aggravent

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 4 décembre 2025 .
Temps de lecture : 2 min

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Publié le jeudi 4 décembre 2025 13:00 par la Rédaction Meilleurtaux

Malgré la stabilité des loyers pour tous les types de bien, la pénurie de l’offre accroît les tensions sur le marché locatif. En effet, de nombreux ménages peinent à trouver des logements à louer en raison de la baisse drastique du stock disponible.

La demande insatisfaite atteindrait 500 000 logements

Selon les professionnels du secteur, alors que l’offre s’amenuise,

Il faudrait 500 000 logements pour satisfaire la demande actuelle.

Cette situation a été engendrée par la chute des ventes immobilières au cours des 3 dernières années suite à la hausse des taux.

Les tensions sont omniprésentes dans les villes reconnues comme étant des bassins de l’emploi (Paris, Bordeaux, Lyon, Rennes, Angers), et les candidats à la location se résignent à subir l’envolée des tarifs. Il est d’autant plus difficile d’accéder à la propriété même si la tendance actuelle du taux d’intérêt immobilier favorise les porteurs de projets.

Découragés par le manque de rentabilité de l’investissement locatif, de nombreux propriétaires ont déserté le marché. Les experts osent néanmoins espérer que la création du statut fiscal du bailleur privé pourrait contribuer à changer la donne .

Il convient de noter que le rendement brut national de l’activité de location est passé de 4,4 % à 3,7 % entre 2015 et 2023, mais des écarts importants ont été observés entre les régions. À titre d’exemple, cet indicateur s’affiche à 3,56 pour Paris, contre 11 % dans la Nièvre. Ce département se compte parmi les territoires où la vacance locative est supérieure à 15 %. La demande demeure ainsi relativement faible.

Pas de renouvellement du parc locatif

Le problème de stock de logements en location est également lié à l’arrêt du renouvellement du parc. En effet, de nombreux projets dans le neuf ont été bloqués par la flambée des coûts de construction et l’insuffisance de la demande.

En outre, dans l’ancien, le marché est plombé par l’allongement de la durée du bail (aux environs de 1000 jours).