L’agence Anah se veut être un régulateur pour le secteur immobilier. Elle propose effectivement un conventionnement où bailleurs et locataires trouvent leur compte. Le conventionnement Anah s’adresse surtout aux bailleurs. Ces derniers peuvent effectivement y trouver leur compte. Ils bénéficient d’un abattement fiscal sur leurs revenus fonciers, mais aussi de subventions pour financer divers travaux. Les locataires sont certainement les premiers bénéficiaires de ce conventionnement. Ils doivent cependant satisfaire une condition de ressources. Par ailleurs, Anah propose divers types de subventions. Les propriétaires prévoyant des travaux de mise en conformité peuvent par exemple opter pour des prêts aidés écologiques. Le conventionnement Anah Activiste luttant contre la hausse des loyers, l’Anah (Agence nationale de l’habitat) propose aux propriétaires bailleurs particuliers de signer des conventions plutôt avantageuses. S’ils doivent plafonner les loyers en fonction des caractéristiques et la localisation de leur bien immobilier, ces seconds bénéficient effectivement de subventions pour financer des travaux. Un abattement fiscal significatif (jusqu’à 70 % sur leurs revenus fonciers) fait aussi partie du lot. Un seul bémol : les locataires visés doivent satisfaire à une condition de ressources. Des exemples de subventions destinées à financer des travaux Les subventions allouées aux bailleurs afin de financer des travaux de rénovation peuvent se présenter sous la forme d’un éco prêt. Dans le cadre du programme « Habiter mieux », Anah propose effectivement l’Aide de solidarité écologique. Celle-ci s’adresse aux propriétaires qui prévoient des travaux d’économie d’énergie. Ils s’engagent ainsi à réduire leur consommation à hauteur de 35 % minimum. Le montant de ce prêt aidé est de 1 500 euros. Toujours sous la rubrique prêt écologique, l’Éco-PTZ (prêt à taux zéro) fixé à 30 000 euros maximum peut aussi être d’une grande aide aux bailleurs. Depuis le début du second semestre 2016, Anah distribue aussi un prêt aidé de même type mais n’excédant pas les 20 000 euros. Par ailleurs, les propriétaires misant sur le social bénéficient d’une subvention particulière d’un montant maximum de 2 000 euros par logement. Le chiffre peut toutefois passer du simple au double (4 000 euros) si le bien immobilier se trouve dans des zones tendues.