Les chiffres mensuels du marché automobile français pour février 2016 publiés par le Comité des Constructeurs Français d’Automobile (CCFA) montrent une baisse généralisée. Sur tous les segments, et pour tous les constructeurs, la tendance est au ralentissement. Recul du nombre d’immatriculations de voitures particulières Les ventes de voitures particulières ont reculé le mois dernier, tant sur le marché du neuf que de l’occasion. Tous segments confondus, seulement 161 885 immatriculations ont été enregistrées, soit une diminution de 2,9 %. Le recul concerne tous les grands acteurs de l’industrie en France. Pour le groupe PSA, qui regroupe Peugeot, Citroën et DS, le nombre d’immatriculations pour le mois de février s’est établi à 44 348, en repli de 7,4 %. La marque DS a été la plus affectée avec une chute de 34 % qui porte le nombre de véhicules immatriculés à 1 650. Bien que plus modéré, le repli est réel pour Renault/Dacia, son concurrent historique ; avec -3,8 %, les statistiques font état de 39 981 immatriculations. Dans ce contexte, Dacia fait figure d’exception en réalisant une progression de 5,6 %. Un succès peu étonnant, considérant la popularité de la marque auprès des consommateurs. Le CCFA place même le modèle Dacia Sandero à la 6e place du palmarès des best-sellers pour 2016. Du côté des groupes étrangers, l’heure est à une légère remontée (+0,4 %). Croissance par rapport à janvier-février 2016 Malgré ces baisses notables, les données de 2017 sont supérieures à celle de 2016 pour la période janvier-février. Une comparaison des performances sur les 2 premiers mois de chaque année montre une croissance de 3,2 %. En effet, alors que le total des immatriculations entre le 1er janvier et le 28 février 2017 a atteint 314 931, il n’était que de 305 128 en 2016. Par ailleurs, l’activité reste soutenue sur le segment des véhicules particuliers avec une hausse de 17 % des commandes, à 180 335 unités, une nouvelle qui devrait rassurer également les distributeurs de prêt auto. Enfin, l’étude contient une information essentielle : la désaffectation des acheteurs de voitures particulières pour la motorisation au diesel, qui n’a cessé de perdre des parts de marché depuis 2017. Ainsi, de 73 % il y a cinq ans, celles-ci sont descendues à 48 % en ce début d’année. Une situation qui reflète l’action des pouvoirs publics en faveur des modèles à essence, électriques, hybrides… moins polluants.