Pour l’achat d’une voiture, s’endetter sur plus de 60 mois n’est pas recommandé. Même si le vendeur vante un acompte inchangé et des échéances moins élevées, ce type de financement risque d’engendrer des problèmes financiers pour l’acheteur sur le long terme. Des solutions plus compétitives existent. Les dangers des prêts auto très longs Aux États-Unis, le nombre de personnes qui contractent un crédits auto pour 6-7 ans augmente, encouragés par les concessionnaires qui, au lieu de baisser le prix de vente du véhicule, prolongent le prêt. Et cela, en occultant les potentiels problèmes financiers à long terme pour l’acheteur. D’une part, le taux d’intérêt peut tripler (2,8 % à 6,4 %) à mesure que la durée de l’emprunt augmente, alourdissant le coût global. De plus, en se basant sur les paiements mensuels moins importants, le client a souvent tendance à prendre des garanties ou produits supplémentaires qui alourdissent la dette. La situation est pire s’agissant de voitures d’occasion, puisqu’à son ancienneté s’ajoute le temps du remboursement, ce qui signifie payer pendant des années un modèle devenu trop vieux, sans compter les coûts d’entretien et de réparation plus élevés. Les stratégies pour financer une voiture Pourquoi ne pas louer au lieu d’acheter ? Le crédit-bail permet de ne pas immobiliser de l’argent et rouler dans une automobile neuve en contrepartie de loyers mensuels raisonnables, qui peuvent inclure divers services (entretien, assurance, garantie, etc.) De plus, il existe une option permettant au terme du contrat d’acheter la voiture en réglant la valeur résiduelle convenue. Le crédit long représente néanmoins une alternative viable si le taux annuel du coût d’emprunt (TAC) est vraiment très faible, comme chez Toyota TM, où certains prêts sur 72 mois sont proposés à 0,9 % sur certains modèles. Ainsi, au lieu de bloquer des fonds dans un gros acompte et des mensualités élevés, la trésorerie est libérée pour des investissements, avec un rendement plus intéressant à la clé. Éventuellement, pourtant, un gros acompte permet de payer la dépréciation, évitant de se retrouver directement « noyé » par la dette auprès de la banque et pouvoir négocier un prochain prêt sans subir d’équité négative. Enfin, il est possible de faire racheter le prêt à des conditions plus attractives sans pénalité de paiement anticipé ou frais additionnels.