La rentrée est traditionnellement la période de réalisation de travaux dans le logement. Dans le contexte de taux d’intérêt faibles actuels, de nombreux ménages contractent un prêt pour les financer. Les « prêts travaux » classiques Bien que la plupart des banques parlent de prêt travaux dans leur offre, ce type de crédit en soi n’existe pas. En effet, si le montant demandé est inférieur à 75 000 euros, l’emprunt est considéré comme un prêt personnel ; or, les crédits à la consommation, s’ils sont relativement simples à obtenir, sont accordés à un taux compris entre 4 % et 6 %. Pour une somme dépassant ce plafond, l’emprunteur devra prendre un prêt immobilier à un taux plus avantageux, de l’ordre de 2,5 %. Pour les candidats à la propriété, il existe une autre solution : négocier avec le prêteur l’intégration des dépenses relatives aux travaux dans le financement destiné à l’acquisition. Ainsi, même sans atteindre 75 000 euros, la somme allouée à la rénovation ou l’aménagement du bien sont obtenus à des conditions plus attractives. Faire jouer la concurrence pour obtenir le meilleur taux En dehors du moment de l’achat, il est difficile de trouver des prêts travaux aussi bon marché pour un devis moyen de 10 000 euros à 30 000 euros. Néanmoins, le marché du prêt personnel est très concurrentiel. En prenant le temps de faire jouer la concurrence, les emprunteurs augmentent leurs chances de trouver une offre compétitive. Par ailleurs, faire varier la durée de remboursement ou le capital sollicité influe notablement sur le taux et le montant des mensualités. Les comparateurs et simulateurs en ligne sont des outils précieux ; gratuits et rapides, ils sont très efficaces pour faire un tri des offres disponibles sur le marché et évaluer l’effet des différents paramètres sur les conditions de l’emprunt. Enfin, le prêt à taux zéro est une piste à ne pas négliger. Il concerne les ménages dont le domicile principal est situé dans un bâtiment construit avant 1990 et désireux d’entreprendre des travaux de rénovation thermique. D’un montant maximum de 30 000 euros, il s’accompagne de contraintes techniques que l’emprunteur doit bien comprendre avant de s’engager.