Comme dans le cas d'un crédit renouvelable, une facilité de paiement est conçue pour aider les consommateurs en simplifiant le règlement des achats. Le crédit renouvelable est une formule de consommation suggérée par la quasi-totalité des magasins actuellement. Souvent, les clients qui choisissent ce moyen de paiement bénéficient alors d'une carte de crédit gratuit et d'un mode de règlement sans frais. Mais vu que la demande ne cesse de s’accroître, certains établissements ne proposent que des crédits renouvelables laissant libre cours au surendettement. Un crédit renouvelable pour défendre le consommateur ? La majorité des dossiers de surendettement concernent les crédits à la consommation. La propension à consommer est inhérente aux comportements d'un client. Le problème vient donc des stratégies commerciales des établissements qui semblent envenimer la situation. Alors que c'est pour limiter les excès et endiguer les difficultés de paiement que la loi Lagarde, sur ce type de crédit, a été adoptée. La loi Lagarde sur le crédit à la consommation De nombreux consommateurs se trouvent dans une situation de surendettement puisqu'ils sont dans l'impossibilité de rembourser les crédits revolving. Pour mieux les protéger, la ministre de l'Économie a avancé son projet de loi qui consiste à maintenir l'ouverture des comptes des clients et à les informer sur les effets du surendettement sur leur situation bancaire. Pour cela, les magasins doivent proposer un crédit revolving et un crédit classique en option. La capacité de remboursement des intéressés sera également à vérifier. La loi Lagarde concerne aussi les taux d'intérêt enregistrés et applicables si on veut adopter le crédit renouvelable à la place du crédit revolving. Le cas de certaines cartes de magasin L'association de défense des consommateurs (CLCV) a donc mis en place une stratégie pour savoir si la loi sera respectée par les enseignes. Sur les 200 clients mystères, la plupart rapportent une infraction à la règle. En effet, une grande partie des magasins ne conseillent à leurs clients que des crédits de consommation permanents. Certains suggèrent même des paiements par tranches. En vérité, lors d'un achat, les consommateurs ne doivent pas payer de frais supplémentaires. Ce qui n'est pas le cas quand la carte du magasin devient obligatoire et oblige le client à accepter une carte de crédit. L'optique d'un crédit renouvelable à la place du crédit revolving est donc non préservée.