Malgré un démarrage lent, le crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE) a le vent en poupe. Les Français y recourent massivement pour remplacer leur toiture, leurs fenêtres, améliorer l’isolation du logement, installer un système de chauffage plus économique ou d’un équipement utilisant une source d’énergie renouvelable, etc. Afin de répondre à une demande croissante, le gouvernement prévoit une augmentation du budget alloué au dispositif. Hausse du budget consacré au CITE en 2016 Dans le projet de loi de finances figure la révision prochaine à la hausse de l’enveloppe dédiée au crédit d’impôt pour la transition énergétique à 1,7 milliard d’euros contre 1,4 actuellement. Cette décision a été prise suite au constat du dépassement des objectifs du gouvernement pour l’année en matière d’investissements pour améliorer la qualité environnementale des logements. Le succès du CITE est dû à deux facteurs. Alors qu’en 2015, le budget tenait uniquement compte des travaux réalisés durant le 2e semestre 2014, le crédit connaît pour la première fois une année pleine. En outre, grâce à une meilleure information, les ménages sont plus enclins à le solliciter en complément d’un prêt travaux. Sont éligibles les personnes désireuses de réaliser des améliorations énergétiques dans leur résidence principale achevée depuis plus de 2 ans. Les types de travaux les plus fréquemment financés par le CITE En tête des travaux de rénovation énergétique couverts par le CITE se trouve le remplacement de fenêtres, une intervention qui a par ailleurs permis la création d’environ 8000 emplois et contribué à la relance d’un marché désormais florissant. Les particuliers sont également de plus en plus nombreux à s’en servir pour financer l’isolation des combles et du toit. En revanche, sur d’autres segments, l’essor est plus modéré en dépit du CITE. Par exemple, l’isolation thermique des façades est rare, non seulement pour la durée et la complexité du chantier, mais aussi pour les difficultés administratives, notamment au sein d’une copropriété. Sur les constructions anciennes, les propriétaires redoutent l’altération de son esthétique. Une solution pourrait être d’imposer l’isolation thermique des façades de tous les bâtiments concernés par un ravalement de façade.