En matière de défiscalisation dans le secteur immobilier, l’investissement dans une location meublée non professionnelle donne droit à des avantages fiscaux et vous assure une rentrée d’argent régulière sans soucis de gestion, ou presque. Un régime fiscal particulier La location meublée d’un logement neuf, ou considéré comme tel, présente plusieurs avantages fiscaux, en particulier la réduction d’impôt Censi-Bouvard, égale à 11 % de l’investissement plafonné à 300 000 €. Pour en bénéficier, vous devez louer le logement pendant neuf ans, devenant ainsi loueur non professionnel. Vous avez alors également droit à un abattement forfaitaire avant taxation sur vos loyers de 50 %, le système micro-BIC, si leur montant annuel ne dépasse pas 32 900 €. Au cas où vos charges dépassent ces 50 %, notamment à cause d’un prêt travaux, vous pouvez opter pour le régime réel, sous certaines conditions. En dehors de son intérêt fiscal, l’investissement dans une résidence de tourisme ou de services vous libère de sa gestion qui sera assurée par une société exploitante. Celle-ci s’occupe de meubler le logement, de l’entretenir, et bien sûr de la location, et vous verse un loyer. Une solution simple pour tous les particuliers… Mais il faut prévoir d’éventuels travaux à la fin de la période de neuf ans, ainsi qu’une possible modification des conditions de location avec la société de gestion. Différents types de résidences Si vous choisissez d’acheter une résidence de tourisme classée à la montagne ou en bord de mer, vous pourrez l’occuper comme résidence secondaire jusqu’à un mois par an. Le reste de l’année, elle sera mise en location par la société de gestion et vous rapportera un loyer. Comptez 100 000 € pour un petit logement, mais pour un bel appartement à la montagne, l’investissement pourra grimper à 250 000 €, voire plus. Dans le cas des résidences étudiants ou de services pour les personnes âgées, ou si vous choisissez un établissement médico-social, vous ferez uniquement un investissement locatif rentable, à condition de bien vérifier le sérieux du gestionnaire ainsi que sa capacité à assurer un bon coefficient de remplissage et des prestations de qualité.