Un système de franchise est une alternative intéressante en entrepreneuriat, mais il nécessite avant tout une analyse approfondie du projet. L'univers de la franchise a toujours suscité l'attention de nombreux entrepreneurs. Mais réussir dans ce domaine demande une certaine préparation. Que ce soit pour le franchiseur ou les franchisés, le partenariat sera un investissement à long terme. S’investir dans un réseau de franchise Si l'image de marque est l'élément essentiel à savoir dès que l'on parle de réseau de franchise, elle ne suffira pas à créer une collaboration efficace. Bien sûr, un contrat de franchise attribue la majorité des responsabilités aux franchisés d'où l'utilité de bien choisir ses partenaires. Le DIP (Document d’Information Précontractuelle) Il s'agit d'un dossier obligatoire, voire indispensable à la mise en place d'un contrat de franchise. Souvent, on oublie l'importance du DIP et pourtant, il renferme toutes les informations nécessaires sur les activités, la structure des entreprises et même les renseignements sur les prêts personnels. Ce sera au franchiseur de présenter ce document. Le délai est de 20 jours minimum entre la signature du contrat et la proposition de collaboration avec les futurs franchisés. Le DIP n'est pas un élément de persuasion et devra donc être concis et précis sur les caractéristiques de la société. Des éléments tels que l'immatriculation de l'entreprise et la domiciliation bancaire devront apparaître dans le Document d’Information Précontractuelle. La forme juridique, l'adresse et l'identité seront également à inclure. Et puisque les informations serviront à établir un business plan, le positionnement sur le marché et les nouveaux projets du franchiseur demeureront utiles. Les autres critères à prendre en considération Donc dès l'obtention des informations sur le franchiseur, la première étape de l'étude du projet sera la vérification sur la véracité des données. L'accompagnement d'un expert-comptable servira par exemple à mieux éplucher les renseignements sur le fonctionnement de l'entreprise-mère. Dans certains cas, une enquête sera même utile afin d'établir une relation de confiance. Les questions essentielles se porteront sur la durée d'exercice, l’existence d’un crédit personnel, la vitesse de croissance ou encore les indicateurs de productivité. Enfin, les problèmes de moralité et de ligne directrice ne seront pas à délaisser, car il faudra que les partenaires adoptent les mêmes principes s'ils souhaitent œuvrer ensemble. La rentabilité sera le dernier critère à prendre en compte puisque le retour sur investissement d'un projet est un élément persuasif. Dans certains partenariats, des droits d'entrée et des mises de départ sont parfois demandés.