L’acquisition d’une voiture pèse lourd sur le budget d'un ménage. À défaut d'une épargne suffisante, le crédit auto permet de réaliser cet achat. À cet effet, voici quelques points auxquels il convient de faire attention. Se poser les bonnes questions Le prix de la voiture, vos revenus, vos dépenses courantes, votre capacité de remboursement… ce sont autant de critères à prendre à compte avant de souscrire un crédit auto. Ainsi, il convient de prendre le temps de s’interroger sur : Le modèle de véhicule à acquérir. Le montant maximum que vous êtes prêts à y consacrer et ce qu’il représente sur le budget familial. La capacité d’endettement, les mensualités ne devant pas excéder 33 % des revenus mensuels du ménage. La durée de remboursement du crédit auto. Les différents types de crédits possibles Pour l’achat d’une voiture, le particulier peut envisager l’une des options suivantes : Un crédit personnel : le prêteur et l’emprunteur conviennent librement du montant et de la durée de remboursement du prêt. L’emprunteur peut utiliser la somme obtenue comme bon lui semble. Un crédit affecté : le prêt ne peut servir que pour l’achat d’une voiture. Le montant octroyé ne peut excéder 75 000 euros. La durée de remboursement ne peut être inférieure à 3 mois. Un crédit ballon : ce type de prêt s’assimile à la location avec option d’achat, également connue comme la location à longue durée. Prendre le temps de comparer les offres Les offres de crédit auto varient d’un établissement à un autre. Pour s’assurer de bénéficier des meilleures conditions, il convient de les mettre en concurrence. Au-delà du taux d’intérêt, il est essentiel de tenir compte du coût total du crédit, des frais de dossier, de la durée du prêt, des mensualités à payer et des éventuelles conditions particulières. Quelques lois à connaître En matière de crédits à la consommation, sachez que d’après la loi Scrivener, les établissements prêteurs sont tenus de vous présenter une offre préalable de crédit. Celle-ci doit mentionner la date, l’identité des parties, le montant et l’objet du prêt, la caution, ainsi que les diverses modalités du contrat. L’emprunteur dispose d’au moins 15 jours pour accepter ou refuser l’offre. En cas de difficulté à rembourser votre crédit, la loi Neiertz privilégie la recherche d’un accord à l’amiable entre les partis. Elle prévoit l’établissement d’une commission de surendettement.