Le Budget 2015 a finalement été adopté le 19 novembre par les parlementaires. À l’image de la population française, l’Assemblée nationale a eu du mal à trouver le bon compromis entre la nécessité de faire des économies et l’envie de ne pas réduire les dépenses. La sortie du livre « Heureux comme Crésus ? Leçons inattendues d’économie du bonheur » de Mickaël Mangot aux éditions Eyrolles est l’occasion de se pencher sur l’impact psychologique des dettes sur la qualité de vie des Français et de la France. L’impact psychologique des dettes sur les Français Le livre montre que les individus endettés ressentent moins de bien-être et de satisfaction, et connaissant plus de stress et de problèmes psychiques et physiques, qui impactent tous les aspects de leur vie, même non financiers. L’impact sur le bonheur de l’individu n’est pas tant lié au niveau objectif des dettes (leur montant) qu’à un aspect plus subjectif : la perception de sa situation financière et le sentiment de perdre le contrôle sur sa vie. Cette vision propre à chaque individu est façonnée par plusieurs facteurs, à commencer par sa personnalité. Les personnes optimistes et/ou qui ne ressentent pas un besoin de contrôle seraient ainsi moins affectées, même avec des dettes élevées, que les pessimistes obsédées par le contrôle. L’environnement influe aussi ; si des proches ont des problèmes financiers ou que les individus sont entourés de sources rappelant les risques, le niveau perçu comme « normal » ou « anormal » de dettes varie. Conseils pour bien gérer son budget L’impact des actifs placés en face des dettes est surprenant. Lorsque l’ensemble est positif, à patrimoine net identique, un niveau de dettes moindre donne la sensation d’être plus riche et donc plus heureux. Avec une épargne et des dettes élevées, il est donc psychologiquement préférable d’éponger ces dernières pour augmenter son bonheur. Enfin, à l’heure où le crédit consommation fait partie du quotidien pour financer toutes sortes de besoins, pour bien gérer ses finances, le cash reste la solution de paiement idéale, limitant la propension à consommer. Il permet d’inverser les habitudes, en payant avant de consommer, pour profiter à la fois du plaisir de l’anticipation et de la consommation, débarrassée du poids du paiement futur, dont des études neurologiques affirment qu’il produit la même sensation qu’une douleur physique.