Après un repli de 1,2 % au premier trimestre 2014, la consommation des ménages a enregistré un léger mieux (1 %) au second trimestre. Un rebond de 1 % entre avril et juin La consommation des foyers affiche une progression de 1 % en juin, les dépenses des Français ayant augmenté de 0,7 % en mai, puis 0,9 % en juin. Après la chute observée au terme des 3 premiers mois de l’année, la nouvelle est aussi inattendue que bienvenue. Cette évolution est toutefois à prendre avec prudence, car la dépense énergétique des ménages y représente une part importante, en moyenne 6,2 % des dépenses totales. Le ministère de l’Écologie évalue ainsi le budget consacré à ce poste à 3 210 euros par foyer en 2013, contre 3 170 euros en 2012, et cette tendance haussière devrait se maintenir. Ainsi, en dépit d’une stabilisation à +0,2 % en juin, les dépenses liées à l’énergie a été en hausse de 3,5 % entre le premier et le deuxième trimestre. Les achats de biens ont aussi soutenu cette légère reprise. Pilier traditionnel de la croissance, ils représentaient 45 % de la consommation nationale totale en 2013, signant une remontée de 0,2 % après sa mauvaise performance de 2012 (- 0,5 %). Un rebond de 1 % sur le deuxième trimestre 2014 Quant aux autres postes, l’évolution n’a pas été linéaire. Les gros équipements pour la maison (+ 2,5 %) ont permis aux biens durables de gagner 1 % au deuxième trimestre. L’achat d’automobiles a été plus modéré avec + 0,4 % sur l’ensemble du trimestre, dû essentiellement à la nette amélioration de juin (+ 2,1 % contre - 3,5 % en mai). L’alimentation aussi a connu un redressement à +0,9 %, avec une accélération en juin (+1,1 %), alors que le mois de mars s’est terminé sur -0,9 %. En revanche, le textile-habillement, en recul de 2 % malgré un bon mois de juin à 3 %, s’en sort moins bien. On attend les conclusions de l’Insee le 14 août pour savoir si la consommation a été un des leviers de la croissance économique dans l’Hexagone au deuxième trimestre. Les différents types de crédit consommation peuvent être un indicateur de croissance de cette consommation. Pour rappel, le gouvernement prévoit 1 % de croissance du PIB pour 2014, que le FMI a réduit à 0,7 %.