Réaliser des travaux de rénovation énergétique dans son domicile peut engendrer d’énormes coûts. Toutefois, il est tout à fait possible d’alléger les factures en bénéficiant différents dispositifs d’aide à la rénovation mis en place par les entités compétentes. En respectant quelques conditions et en se conformant aux exigences de chaque dispositif, les propriétaires peuvent prétendre à ces subventions et profiter d’un allègement du budget prévu pour la réalisation des chantiers. Afin de pouvoir réaliser des travaux de rénovation dans sa propriété, un emprunteur pense souvent recourir à des crédits bancaires pour financer le chantier qu’il prévoit. Mais le prêt travaux existe aujourd’hui sous différentes formes de dispositif d’aide à la rénovation. Et en se faisant élire pour l’un de ces dispositifs, il sera en mesure de réduire considérablement le montant de ses factures. Toutefois, afin de bénéficier de ces subventions, l’emprunteur doit avant tout confier la réalisation de son chantier à un professionnel RGE, notamment pour se voir attribuer un crédit d’impôt ou encore un éco-prêt à taux zéro. Des aides pour toutes les bourses Grand nombre de propriétaires ne connaissent pas encore l’existence des aides à la rénovation immobilière, alors que ces dernières ont été conçues dans le but de leur permettre de réduire la facture des travaux qu’ils veulent réaliser. Aussi, certains dispositifs peuvent être accessibles à tous les profils de propriétaires, sans tenir compte du montant de leurs revenus, ni des ressources financières dont ils disposent. Mais afin d’en bénéficier, les propriétaires doivent se conformer aux exigences dictées par la législation en vigueur, qui dit que les travaux ne peuvent être réalisés par le propriétaire lui-même, aussi bricoleur soit-il, mais doivent être confiés à un professionnel reconnu garant de l’environnement. En outre, les travaux à réaliser doivent concerner une résidence principale et non un logement secondaire ou un bien locatif. Les différentes aides à la rénovation énergétique Les aides destinées aux travaux de rénovation énergétique se divisent en deux catégories bien distinctes : les aides individuelles et les aides collectives. Pour les aides individuelles, on peut noter : Le CITE ou crédit d’impôt transition énergétique qui, d’après la loi des finances 2017, fait bénéficier d’une déduction de 30% sur les dépenses dédiées à l’équipement et/ou à la main-d’œuvre, sans tenir compte du niveau d’imposition du propriétaire. À noter que le montant maximum qui puisse être perçu s’élève à 2.400 euros, et que ce montant peut être doublé s’il s’agit d’un couple. L’aide prévoit, en outre, un surplus de 120 euros par personne à charge. Restant sur la catégorie des aides à l’imposition, la TVA à taux réduit offre un plus large spectre d’aides aux propriétaires. En effet, ce dispositif est valable aussi bien pour les résidences principales que pour les résidences secondaires. Lorsque le matériel installé est sur le point d’atteindre le seuil de performance exigée, le propriétaire bénéficie d’une réduction de 4,5% sur sa TVA. Ainsi, au lieu d’un taux de 10%, la TVA appliquée ne sera plus qu’à 5,5%. Il y a ensuite l’éco-PTZ qui n’est soumis qu’à une condition de capacité de remboursement. Le montant maximum délivré est à hauteur de 30.000 euros pour un délai de 15 ans pour des rénovations écologiques. Il s’agit d’une avance de trésorerie cumulable à d’autres aides à la rénovation. Les aides des fournisseurs d’énergie, via les « certificats d’économies d’énergies » permettent aux propriétaires de se voir attribuer une prime en compensation des travaux de chauffage ou d’isolation qu’ils ont réalisés. À préciser que ce type d’aide s’obtient avec condition de ressources. Il y a ensuite les aides collectives, dont peuvent bénéficier les syndicats de propriétaires ou encore les collectivités locales : L’Anah propose le dispositif ‘Habiter mieux » sous conditions de ressources et de performance énergétique pour une aide d’un montant plafonné à 10.000 euros, avec éventuellement une prime de 1.600 à 2.000 euros provenant de l’État. Un accompagnement gratuit pour le montage des dossiers en vue d’une demande d’une aide à l’Anah est proposé par deux territoires : la communauté d’agglomérations de l’Auxerrois et la communauté de Communes Cœur de Puisaye, qui se vouent pour une prise en charge intégrale des frais de dossier, en plus d’une prime forfaitaire de 500 euros et d’une prime complémentaire plafonnée à 1.000 euros.