De nouveaux changements ont eu lieu récemment dans l’Hexagone concernant les règles sanitaires. Elles ont été simplifiées et tendent à s’éloigner des mesures strictes imposées depuis le début de l’épidémie du Covid-19. On note parmi elles la fin du port du masque et de l’obligation du test pour les voyages en avion. Bien que les frontières aient été ouvertes, les voyages internationaux se faisaient sous certaines conditions ces derniers mois. Une vaccination complète ou la réalisation d’un dépistage avant l’embarquement étaient exigées selon la destination. Dans le cas de l’Hexagone, ces mesures ont changé depuis peu. Après concertation entre les autorités compétentes, un nouvel assouplissement a eu lieu. Il se traduit par la quasi-disparition des règles sanitaires en vigueur auparavant. Les nouvelles dispositions sont effectives dès ce mois d’août 2022. Le retour vers des règles strictes est néanmoins possible à tout moment en fonction de la situation sanitaire. Le Conseil constitutionnel a défini les conditions dans lesquelles ce scénario peut se produire. Les voyages sans motifs impérieux désormais autorisés L’accord du Conseil constitutionnel pour la suppression des règles sanitaires pour le transport aérien a été obtenu. Cela implique entre autres la fin de la carte et du code couleur qui classent les pays suivant leur situation sanitaire. Pour rappel, trois indicateurs ont été utilisés (vert, orange et rouge) reflétant le risque identifié. Ils ne sont plus en vigueur depuis le 1er août 2022 d’après les décisions prises par les autorités françaises. D’ailleurs, la carte n’a fait l’objet d’aucune révision depuis le printemps dernier. Les dispositions adoptées rendent également les certificats de guérison et de vaccination invalides. Désormais, le résultat d’un test PCR est l’unique élément qui peut être présenté pour obtenir une autorisation de voyage. D’ailleurs, il n’est plus exigé à l’heure actuelle dans le cas de la France. Les voyageurs peuvent ainsi entrer sur le territoire national sans avoir à réaliser ce dépistage en amont. Ce changement est probablement bien accueilli par les vacanciers. Souscrire une assurance voyage demeure néanmoins utile. Une mesure à adapter selon le risque sanitaire Deux situations permettent dorénavant de rendre le test PCR obligatoire. Il peut être demandé : À l’embarquement pour atterrir dans un aéroport français, uniquement si un variant est identifié dans les autres pays. Il en va de même si une nouvelle souche est relevée dans les départements et territoires d’Outre-mer. Ce variant doit être à l’origine d’un risque jugé grave ; Pour se rendre dans une collectivité d’Outre-mer, à condition que les hôpitaux soient exposés à un risque de débordement. Le test PCR sera remis après discussion avec les autorités locales. Il est possible d’imposer le test à nouveau par décret pour les voyageurs à partir de l’âge de 12 ans. Son application ne devrait cependant pas dépasser un délai de deux mois. Pour une durée allongée, la mesure prise doit être soumise à l’examen du Parlement. Le moment où il doit être réalisé sera défini en fonction de la situation sanitaire. Ce peut être 24, 36 ou 72 heures avant l’embarquement. Comme le dépistage, le port du masque ne constitue plus un impératif depuis le 1er août 2022. Ces décisions seront effectives jusqu’à fin mars 2023. Le pass vaccinal a disparu par la même occasion ainsi que les règles de confinement. La suppression de ces mesures marque la levée de l’état d’urgence sanitaire.