Au Portugal, les restrictions appliquées aux voyageurs ont été allégées depuis le 7 février dernier. En effet, les voyageurs peuvent désormais échapper à l’obligation de présenter un test négatif. Pour ce faire, ils doivent détenir un certificat SARS-CoV-2 numérique européen. Un document qui pourrait continuer d’exister d’ici l’année prochaine, la Commission européenne désirant proroger les dispositions y afférent. Comme de nombreux pays autour du globe, le Portugal est confronté à une multiplication des nouvelles contaminations relatives au variant Omicron. Le 5 février dernier, il a indiqué avoir recensé 44 morts en 24 heures et quelque 41 000 infections. De ce fait, le gouvernement a écourté la durée de validité des tests antigéniques pour les voyageurs. Selon une décision prise le jeudi 3 février 2022 en conseil des ministres, celle-ci s’élève désormais à 24 heures. Jusqu’alors, elle était fixée à 48 heures. Par ailleurs, le Portugal a atténué depuis le 7 février dernier les restrictions pour les voyageurs titulaires d’une attestation sanitaire européenne. L’exigence d’un test négatif est levée sous quelques conditions Cet allègement des contraintes est conforme aux préconisations de l’Union européenne, destinées à harmoniser les conditions exigées lors des voyages intra-UE. Cela permet d’éviter d’appliquer des restrictions aux détenteurs d’attestation sanitaire européenne, comme beaucoup d’États l’on fait lorsqu’Omicron est apparu. Ainsi, elles devraient faciliter les déplacements au sein de l’Union et par conséquent faire augmenter les flux. Ce qui profiterait aux distributeurs d’assurance voyage sur ce territoire. Pour rappel, depuis début décembre 2021, les voyageurs d’au moins 12 ans devaient présenter des tests négatifs pour entrer au Portugal. Cette règle s’adressait à l’ensemble des passagers, même ceux qui se sont fait vacciner contre le SARS-CoV-2. Avec la nouvelle mesure, la présentation d’un test négatif au débarquement n’est plus imposée pour les passagers disposant : D’un certificat de vaccination homologué ; D’une attestation SARS-CoV-2 numérique de l’UE. Ce dernier document garantit que son détenteur peut : Soit prouver avoir été guéri après une contamination par le coronavirus il y a six mois ou moins ; Soit fournir un test négatif ; Soit justifier d’un certificat de vaccination. Bruxelles souhaite prolonger d’un an l’attestation Covid numérique Par rapport à ce certificat Covid, la Commission européenne compte opérer quelques ajustements, notamment concernant les conditions d’attribution. Elle envisage entre autres d’accepter son octroi aux personnes ayant recouru à un dépistage antigénique en laboratoire de premier ordre. Le but étant de rendre les tests plus accessibles durant les périodes de fortes demandes, lors des grands départs par exemple. De cette manière, les voyageurs verront diminuer les règles auxquelles ils sont soumis. La Commission suggère aussi de prolonger jusqu’à fin juin 2023 l’attestation Covid numérique de l’UE. Dans un communiqué, elle alerte que le coronavirus circule encore fortement en Europe. Actuellement, il est impossible d’évaluer l’impact que provoquerait : L’émergence de nouveaux variants ; Une recrudescence potentielle des contaminations entre juin et décembre 2022. La reconduction susmentionnée facilitera les déplacements dans l’UE lorsque les pays membres conservent certains dispositifs de santé publique.