Les vacances seront encore plus chères en 2022

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 14 avril 2022 .
Temps de lecture : 3 min

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Publié le jeudi 14 avril 2022 09:30 par la Rédaction Meilleurtaux

Les ménages qui prévoient de partir en vacances en 2022 doivent préparer un budget conséquent. Le coût des billets d’avion risque en effet d’être plus élevé comparé aux années précédentes. En cause, la hausse du coût de l’énergie qui impacte naturellement le secteur du tourisme. Le voyage risque ainsi de coûter cher, que le trajet se fasse en avion ou en voiture.

L’inflation pourrait obliger certains foyers à faire un choix et à mettre de côté leur projet de voyage. L’augmentation du prix du carburant est déjà réelle et elle peut avoir des répercussions sur celui des billets d’avion. La voiture, qui représentait une solution économique autrefois, n’est même plus une alternative dans un tel contexte. Reporter les vacances pourrait donc être la seule issue. De plus, l’augmentation du prix du gaz et de l’électricité a des conséquences sur les établissements d’hébergement. Ils n’ont d’autres choix que de réviser leurs tarifs pour y faire face. Sans oublier la pénurie alimentaire qui aura également un impact sur leurs offres.

L’électricité et le gaz coûtent quatre fois plus cher aux hôtels

La pénurie alimentaire se verra, ne serait-ce qu’à travers le petit-déjeuner, proposé à l’hôtel dont le coût peut augmenter. Elle est en partie due à la crise ukrainienne, l’Ukraine et la Russie étant de grands producteurs de blé. Dans la région touristique de Costa Brava, l’électricité et le gaz coûtent déjà trois à quatre fois en plus par rapport à l’année 2021.

Certains professionnels sont dans l’obligation de maintenir leurs établissements fermés en avril pour cette raison selon Antonio Escudero. Le président de la Fédération de l’hôtellerie des comtés de Gérone (FHCG) redoute en même temps une baisse du taux de fréquentation. 8 % des visiteurs reçus à Costa Brava proviennent en effet de l’Ukraine. Les seuls clients qui viendront pourront endosser les conséquences de cette chute confrontée à la hausse du prix. L’impact pourrait aussi atteindre les professionnels spécialisés dans l’assurance voyage, souscrite avant le départ.

40 euros supplémentaires à payer chez Air France - KLM

Tous ces évènements surviennent alors que les professionnels du tourisme ne se sont pas encore remis de la crise sanitaire. Les impacts de la pandémie du covid-19 sont même encore visibles. Certains établissements n’ont pas pu résister aux deux années où l’activité a été au ralenti et ont dû fermer définitivement. Cette situation a eu lieu en France comme dans d'autres pays tels que l’Espagne, l’Italie ou la Grèce.

En plus du tarif à l’hôtel, qui risque donc d’augmenter, celui du carburant doit aussi être pris en compte. Cela ne concerne pas uniquement les voyageurs qui prévoient de faire leur trajet en voiture. Les économies qu’ils pouvaient réaliser avant ne sont d’ailleurs plus possibles cette année. Pour les voyages en avion, la hausse du tarif semble autant inévitable.

Le groupe Air France-KLM en a déjà fait part à ses clients, notamment pour les vols long-courriers. Le prix du carburant représente en effet 20 à 30 % de celui du billet, selon son porte-parole. Concernant les consommateurs, cela se traduit par 40 euros de plus en partant de France pour se rendre à La Havane. Il ne s’agira cependant pas d’un cas isolé, les autres compagnies risquent de suivre la tendance.

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La rédaction Meilleurtaux