La Fédération Française des Motards en Colère (FFMC), a exprimé son mécontentement face à la récente saisine du Conseil d’État par les associations environnementales. Pour rappel, ces dernières militent pour la mise en œuvre effective de la décision du 31 octobre 2022 de la plus haute juridiction administrative qui ordonnait à l’État d’instaurer le contrôle technique obligatoire pour les deux-roues. Une démarche à connotation purement publicitaire Didier Renoux, délégué général de ladite fédération, considère l’initiative des associations comme prévisible et sans impact réel. Selon lui, il s’agit principalement d’ Une stratégie de communication face à l’inertie du gouvernement. Didier Renoux Récemment, Antoine Malandain, directeur adjoint du cabinet du ministre chargé des transports, Clément Beaune, et Didier Renoux se sont réunis pour faire le point sur la situation. Comme l’a souligné le conseiller de M. Beaune, Tant que le texte détaillant les mesures d’application ne sera pas publié, les organismes de contrôle technique ne pourront ni se préparer ni former leur personnel, rendant ainsi la mise en place du contrôle technique impossible. Clément Beaune Pour Didier Renoux, cette initiative est inutile et ne vise qu’à donner de la visibilité aux associations concernées. Il estime que le ministère des Transports a été informé de cette saisine de la même manière que la FFMC, par le biais des médias. À noter que la mise en place du contrôle technique pour les deux-roues motorisés pourrait avoir un impact sur le coût de l’assurance moto. Aucune avancée concrète à l’horizon Malgré l’agitation autour du contrôle technique des deux-roues motorisés, il semble que peu de progrès réels soient réalisés sur ce sujet. ImportantEn effet, le décret du 9 août 2021 relatif au contrôle technique est désormais obsolète et doit être mis à jour. Cependant, Les détails techniques de cette mesure tardent à être mis en place, Didier Renoux Comme le souligne Didier Renoux. Il constate un manque d’avancées concrètes jusqu’à présent. Il est évident que les services de l’État sont actuellement occupés par d’autres réformes, telles que la réforme des retraites et les zones à faibles émissions. Deux éléments essentiels nécessitent des clarifications : la publication d’un nouveau décret qui définira le calendrier ; les catégories de véhicules concernées ; la rédaction d’un arrêté complémentaire aux deux décrets précédemment mentionnés. Cet arrêté détaillera les opérations à effectuer dans le cadre du contrôle technique, mais sa rédaction est un processus fastidieux et délicat, tant sur le plan technique que sur le plan administratif. Par ailleurs, le délégué de la FFMC reste dans l’expectative concernant certaines mesures proposées et soutenues par le gouvernement, à savoir la prime à la conversion et l’adoption de l’éthanol. À ce jour, aucune mise à jour n’a été communiquée concernant la prime à la conversion, qui dépendra de la disponibilité des ressources financières. Quant à la conversion à l’éthanol, des études supplémentaires sont nécessaires pour évaluer sa sécurité. À retenir Suite à la nouvelle saisine du Conseil d’État par les associations favorables au contrôle technique des motos, Didier Renoux, délégué général de la Fédération Française des Motards en Colère (FFMC), a exprimé son désaccord envers cette initiative, la qualifiant de prévisible et sans réel impact. Malgré l’agitation autour du contrôle technique pour les motos, aucune avancée concrète n’est à signaler pour le moment.