La montée des prix actuelle grève impitoyablement les finances des ménages, et les répercussions ne se contentent pas d’impacter notre quotidien. Nos compagnons à quatre pattes sont aussi affectés par cette flambée des coûts de la vie, car de nombreux foyers, par manque de ressources, sont contraints de s’en défaire. Cette situation a engendré une augmentation préoccupante du nombre d’abandons. Les refuges et associations de protection des animaux sur le pied de guerre Jacques-Charles Fombonne, président de la SPA, a récemment exprimé son inquiétude face à la situation alarmante des centres d’accueil, qui ont atteint leur pleine capacité : À l’heure actuelle, nous accueillons en moyenne près de 6000 animaux, alors que la capacité nominale d’hébergement est limitée à 7500 pensionnaires. Jacques-Charles Fombonne Les chiffres sont d’autant plus préoccupants que la période estivale, qui constitue chaque année une période où les abandons s’accentuent en raison des départs en vacances, se rapproche. Par ailleurs, la conjoncture a également affecté le volume d’adoptions. D’après un récent sondage mené par OpinionWay pour le compte de la SPA, Il est révélé que « 25 % des Français ont mis en “standby” leurs initiatives d’adoption, tandis que 21 % ont purement et simplement mis un terme à leur projet. Subvenir aux besoins de leurs compagnons à quatre pattes est devenu impossible pour certaines personnes ImportantLes demandes d’adoption connaissent donc une baisse constante. En cause, des contraintes financières avant tout, car prendre soin d’un animal représente un investissement moyen d’environ 1 000 euros par an (un coût qui englobe l’alimentation, l’assurance animaux, les frais de vétérinaire, le toilettage, etc.). Cette charge financière importante finit par décourager ceux qui veulent se lancer dans une telle démarche. Les centres d’accueil sont ainsi confrontés aux conséquences de cette situation et doivent faire face à un débordement alarmant. En parallèle, selon toujours Jacques-Charles Fombonne, Le coût moyen d’un séjour pour un animal a augmenté de 850 euros à 1 000 euros, toujours en raison de de l’inflation. Jacques-Charles Fombonne Cette situation préoccupe grandement l’association, qui redoute de ne plus être en mesure d’accueillir de nouveaux arrivants dans des conditions optimales pour les mois à venir. A retenir L'inflation a un impact considérable sur les finances des ménages, et nos animaux de compagnie en sont les victimes collatérales. Les familles, confrontées à des contraintes financières, sont dans l’obligation de se séparer de leurs compagnons à quatre pattes, entraînant ainsi une hausse préoccupante des abandons. Les refuges et les associations de protection des animaux sont débordés, avec une capacité d'accueil atteignant ses limites, or le nombre d’adoption est aussi en baisse.