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Les négociations autour de la réforme de l'assurance chômage réunissant les syndicats, le gouvernement et les représentants du patronat prendront fin ce jeudi 15 février. De nombreux désaccords demeurent entre les différents partenaires sociaux.
C'est au siège du Medef que les différents partenaires sociaux vont se réunir une dernière fois pour discuter des contrats de travail courts et des indemnités chômage s'y rattachant. Les personnes en contrats courts c'est-à-dire les contrats de moins de trois mois, représentent, à l'heure actuelle, la majorité des indemnités de chômage versées.
Ces contrats très courts sont en constante progression : 165 % de hausse entre 2000 et 2017 selon l'Unedic. Les syndicats veulent que soient mises en place des sanctions pour les structures qui ne régulent pas assez ce type de contrats mais le patronat ne souhaite pas un tel contrôle. Le gouvernement quant à lui, exige qu'une solution qui permettrait de lutter efficacement contre la précarité soit rapidement trouvée.
Ce système utilisé aux États-Unis permet de moduler les cotisations versées par les entreprises en fonction des différents coûts qu'elles font peser à l'assurance-chômage en licenciant des salariés ou en n'embauchant que des CDD. En clair, plus il y a de licenciements ou de contrats courts ouvrant droit à l'assurance chômage dans une entreprise, plus elle devra cotiser. Cependant, le recours à un système de bonus/malus pourrait dissuader les employeurs à embaucher. Pour Pierre Gattaz, patron de Medef " le bonus/ malus est une très mauvaise idée et nous ne serons pas complices d'un tel système. ". Pour les syndicats et le patronat, le bonus/malus ne peut pas être la solution.
Deux autres sujets importants sont au cœur des tensions entre syndicats et patronat : les indemnités versées aux démissionnaires ainsi que l'ouverture des droits à l'assurance chômage aux indépendants. Lors de la campagne présidentielle, Emmanuel Macron avait évoqué la question de l'indemnisation des démissionnaires. Cette mesure augmenterait le budget de 140 à 680 millions d'euros si elle est adoptée et étendue.
Pour les indépendants, la question du " projet professionnel " permettant de bénéficier de l'assurance-chômage est au centre des discussions. Alain Griset président de l'U2P a précisé " Il ne faut pas que ce soit l'open-bar, au risque d'avoir une explosion des personnes ayant recours à ce droit. On ne le souhaite pas, et on voit en outre un risque de ternir l'image très positive des entreprises artisanales, commerciales et libérales. En effet, si de nombreux travailleurs indépendants peuvent avoir droit à l'assurance-chômage sans cotiser, les Français vont dire qu'ils profitent du système ".
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