L'économie britannique a encore du mal à s'en sortir. Après huit années florissantes, l'assurance habitation britannique risque de tomber dans le rouge en 2017. Selon une étude menée par un établissement britannique, le cabinet Ernst & Young, le Royaume-Uni risque d'avoir du mal à atteindre les objectifs en assurance habitation de cette année. Cet établissement prédit même une augmentation du coût des sinistres de 2,3 %. Cette analyse n'est pas plus optimiste pour 2017, du fait qu'elle prévoit un taux de rentabilité des plus bas. Un sombre avenir pour le Royaume-Uni La situation désavantageuse du Royaume-Uni ne surprend plus les acteurs économiques. En effet, la performance qui enregistre une fourchette basse de 90 % n'est plus que du passé. Le responsable en assurances dommages sur le marché britannique d’Ernst & Young, Tony Sault, de préciser que si le Royaume-Uni continue d'être affecté par ce mauvais temps d'ici la fin de l'année, les déclarations de sinistres risquent de hausser. Par conséquent, la rentabilité modeste accumulée depuis risque d'être perdue, ce qui entrainerait les compagnies d'assurances dans une position inconfortable, notamment en matière de libération des réserves et d'augmentation des primes. Les impacts du Brexit sur les compagnies d'assurances Dans le cadre de l'assurance habitation, le Royaume-Uni affiche un déclin non négligeable. Pour expliquer cette chute, l'établissement Ernst & Young met en exergue la hausse de 2.3 % du coût des sinistres par rapport à l'année précédente. C'est la conséquence directe du vote en faveur du Brexit. Ainsi, la livre sterling démontre une faiblesse chronique en comparaison de l'euro et persiste à maintenir cette position au niveau des taux d'intérêt. Les hausses n'ont cessé de se succéder dans le secteur, à l'exemple de l'impôt qui affecte directement les primes en assurances dommages et la réassurance contre les inondations. En effet, l'Insurance Premium Tax et la taxe Flood Re affichent une augmentation de 4 %. En même temps, les primes ont chuté de 1.8 %. Concernant ce dispositif, le cabinet prédit un ratio combiné de 101 %, ce qui est un résultat alarmant. Dans la même optique, la chute des primes de 1.7 % n'est pas à écarter, comparée à l'année 2015.