Le 24 septembre 2017, les autorités publiaient au Journal officiel le décret portant reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle dans les Antilles françaises après le passage de l'ouragan Maria. Toutefois, le contenu du texte fait débat auprès des élus locaux, ceux-ci déplorent que seules deux communes ont fait l'objet d'un classement en vent cyclonique. Seulement deux communes classées en vent cyclonique Une soixantaine de communes est concernée par l'état de catastrophe naturelle en Guadeloupe et en Martinique. Mais seulement Terre-de-Bas et Terre-de-Haut dans l'archipel des Saintes sont classées en vent cyclonique, le reste ayant été placé dans la catégorie " choc mécanique des vagues ou inondations et coulées de boue ". Une décision que contestent plusieurs élus. Pour eux, des vents capables d'arracher des arbres et des poteaux électriques comme cela s'est produit en Guadeloupe étaient forcément supérieurs à 120 km/h, contrairement aux analyses ayant permis d'établir le classement. Or, le régime des catastrophes naturelles en vigueur depuis 2000 est déclenché dès lors que l'on recense des vents soufflant à plus de 145 km/h en moyenne pendant 10 minutes ou, dans les territoires ultra-marins, plus de 215 km/h en rafales. En deçà de ces limites, les contrats d'assurance se réfèrent aux dispositions relatives aux garanties dites tempête, grêle, neige. Évaluation en cours avant les indemnisations Le président de la région Guadeloupe dit être aujourd'hui en attente des retours des différentes communes pour être en mesure de prendre un arrêté global applicable à l'ensemble de l'île. Le ministère des Outre-Mer se défend pour sa part en invoquant la nécessité de publier un arrêté dans un délai de 48 heures en se basant sur les données disponibles à ce moment-là. Il a ainsi indiqué travailler " dossier par dossier, commune par commune " pour évaluer les dégâts au plus juste, mais insiste sur l'absence de niveau de vent pouvant être qualifié de cyclonique. La ministre a promis des réponses plus précises prochainement pour toutes les catégories de victimes : simples citoyens, collectivités, agriculteurs. En outre, le fonds de secours pour les Outre-Mer devrait apporter son concours pour les indemnisations des habitants, qu'ils bénéficient ou non de la couverture d'un contrat d'assurance habitation et/ou auto. Dans ce cas, utiliser un comparateur d'assurance pour trouver les garanties adaptées à vos besoins.