Croyant pouvoir faire fortune en Asie, Uber s'est heurtée à la population et aux autorités du continent. Elles sont réticentes par rapport aux activités de cette start-up. Ne remplissant pas les conditions imposées par les législations en vigueur dans les pays asiatiques, Uber se voit dépasser par ses nombreux concurrents. Habituée à braver les lois en vigueur en Amérique du Nord et en Europe, cette jeune entreprise a enregistré un échec pendant quelques années sur ce continent. Des millions de pertes ont été enregistrés par celle-ci au cours de l'année 2015, tandis que son concurrent chinois compte une entrée au capital de 20 %. Cette start-up a dû vendre son activité en fin juillet 2016 à Didi, le n°1 du marché des VTC en Chine. Des énormes pertes déclarées La start-up américaine a investi environ 1,2 milliard de dollars en fin 2014 pour réaliser ses projets dans la région Asie-Pacifique. Tous les mois, Uber avoue avoir dépensé des millions en Chine pour convaincre un maximum d'utilisateurs et de chauffeurs. 1 milliard de dollars de pertes ont pourtant été déclarés par le créateur de cette entreprise, Travis Kalanick en février 2015. L'assurance deux-roues, un frein à l'exercice de l'activité d'Uber Proposant des services de covoiturage à prix compétitif, Uber dénote un grand succès auprès de la population. Cela est dû notamment à ses services de qualité, ses tarifs pas chers, sa culture et son état d'esprit particulier. Toujours considéré comme une activité illégale en France, son offre s'est heurtée aux législations de ce pays et aux protestations de certaines personnes. Cependant, il continue à gagner en notoriété en Amérique du Nord et en Europe. Cela peut se justifier par le fait que les entrepreneurs s'opposant aux règles préétablies sont bien accueillis par le peuple grâce à leur courage et à la réduction des prix suggérés. Néanmoins, cette liberté n'est pas tolérée dans les pays asiatiques notamment au Japon où la population n'admet pas ce genre de comportement. En effet, le respect de la législation en vigueur est plus important que l'audace de l'affronter dans ce pays. Uber, ne disposant ni d'une assurance deux roues ni d'une licence officielle, s'est vu refuser l'exercice de son activité au Japon. Pour affronter ses concurrents tels que Go-Jeck et GrabBike, cette start-up a dû proposer un service de moto-taxis à travers UberMoto en Thaïlande. Devant s'adapter à la culture locale, celle-ci prend parfois un léger retard face à ses concurrents. C'est le cas en Inde où elle devait s'adapter aux paiements en liquide pour les courses et où elle a été devancée par son concurrent local Ola.