Pendant la période de confinement, différents scénarios étaient établis concernant le marché immobilier. Parmi eux, l’hypothèse de la fin de la hausse semblait convaincre plusieurs observateurs. Deux mois après le confinement, ces mêmes observateurs ont constaté que non seulement la baisse tant attendue n’avait pas eu lieu, mais en plus le coût du mètre carré était devenu encore plus cher. La même tendance, mais pas les mêmes chiffres À travers les différents observatoires, les professionnels de l’immobilier ont une vue d’ensemble de l’état du marché immobilier. Mais comme il ne s’agit pas d’une science exacte, les chiffres communiqués par ces spécialistes peuvent varier. Cependant, sauf cas exceptionnel, ils démontrent tous la même tendance, à savoir la poursuite de l’envolée des prix au cours des six premiers mois de l’année. Par exemple, l’enquête menée par la FNAIM fait état d’un bond de +2,6 % du prix médian pour les maisons. Du côté de Century 21, l’augmentation constatée est de +2,3 %. Si la différence reste minime pour le prix des maisons, les chiffres communiqués par les deux entités présentent des écarts importants en ce qui concerne le prix des appartements. Pour la FNAIM, la hausse pour ce type de bien s’élève à +5,1 %, tandis que Century 21 parle d’une progression de +3,1 %. Certains indicateurs positifs malgré la crise La baisse du volume des ventes par rapport à l’année dernière est inéluctable à cause des deux mois d’arrêt engendrés par le confinement. Mais certains indicateurs incitent à l’optimisme. ImportantLe pouvoir d’achat immobilier est en hausse dans des villes telles que Bordeaux ou Nice, et reste stable à Reims. En revanche, dans des villes comme Paris, Marseille, Lille ou Lyon, le pouvoir d’achat des aspirants à la propriété recule. À Lille, les acheteurs doivent en moyenne renoncer à 9 m² de surfaces habitables. Depuis la reprise, le marché de l’immobilier s’inscrit dans une bonne dynamique. Les professionnels anticipent malgré tout une raréfaction de l’offre et un repli de la demande d’ici le mois de septembre. Pour éviter une éventuelle tension du marché, les observateurs appellent l’État à soutenir les candidats à l’accession, de manière à préserver leur capacité d’emprunt et faciliter leur accès aux crédits.