Le réseau immobilier l’Adresse a constaté que le marché n’a pas tardé à retrouver son rythme de croisière dès la sortie du confinement. Si la plupart des experts du secteur s’accordent à dire qu’il s’agit d’un effet de rattrapage, son PDG Brice Cardi a affirmé que l’activité est bel et bien relancée et que les prix du marché s’inscrivent dans une tendance haussière. Selon sa déclaration, le prix moyen du mètre carré a augmenté de +3,1 % entre le premier trimestre et le deuxième trimestre et s’élève actuellement à 2 857 euros. Et la demande ne fléchit pas malgré le durcissement des conditions d’octroi de prêts appliquées par les banques. Le nombre d’acquéreurs se multiplie Le fort dynamisme du marché immobilier s’explique par la croissance du nombre d’acheteurs potentiels. Le réseau a remarqué que 50 % de ces acquéreurs ont pris leurs décisions pendant le confinement et souhaitent mettre en œuvre leurs projets le plus tôt possible. Ceci entraîne un déséquilibre entre l’offre et la demande et une certaine tension sur les prix du logement, même si l’obtention de crédit est devenue plus compliquée pour certaines catégories d’emprunteurs. En effet, les banques refusent de prêter aux ménages qui ne disposent pas d’apport personnel et à ceux qui sont plus exposés aux risques de chômage suite à l’impact de la crise sanitaire sur l’économie. Heureusement, il est possible d’optimiser ses chances et de profiter de meilleures conditions de crédit en se faisant accompagner par un courtier immobilier. Pour les ménages ayant pu se constituer une épargne durant le confinement, l’accès au financement sera plus facile, d’autant plus que les organismes de crédit priorisent les dossiers des emprunteurs les plus solvables. Les prix affichent une tendance haussière Avec une progression de +3,1 % entre le premier et le deuxième trimestre, les prix poursuivent leur évolution ascendante. ImportantComme la plupart des acquéreurs recherchent un bien avec un jardin ou un espace extérieur, les prix des maisons enregistrent une hausse significative par rapport à l’année dernière sur la même période. Le réseau a pris comme exemple le cas de la ville d’Angers : une augmentation de +11 % des prix des maisons a été observée par rapport à l’année dernière sur la même période. Pour l’appartement, la hausse s’est limitée à +4,5 %. Et, les acheteurs n’ont presque pas de marges de négociation du fait de la forte demande.