Les personnes munies d’un dossier en béton ou présentant un bon parcours emprunteur ont actuellement la possibilité d’obtenir des conditions très avantageuses pour un crédit immobilier. Dans un contexte où l’investissement dans le secteur immobilier redevient difficile, les banques ne ménagent pas leurs efforts pour séduire de nouveaux clients. Les profils privilégiés De nombreuses personnes souhaitent profiter de la faiblesse actuelle des taux immobiliers – la moyenne pour juillet 2018 est de 1,43 % – pour acquérir un logement, une résidence secondaire ou réaliser un investissement locatif. Mais les banques privilégient certains profils qu’elles comptent séduire et surtout conserver. Important Il s’agit notamment des primo-accédants dont les revenus mensuels à deux peuvent dépasser les 5 000 euros et dont les perspectives d’évolution sur le plan professionnel sont assurées. Avec l’accompagnement d’un négociateur efficace, ils peuvent obtenir jusqu’à 0,65 % pour un prêt sur 15 ans, 0,80 % sur 20 ans et 1,35 % sur 25 ans. Les décotes les plus importantes vont aux meilleurs profils Important Le profil de l’emprunteur constitue l’élément qui pèse le plus dans la décision des banques. Mais il représente également un atout de taille lorsqu’il s’agit de négocier les modalités de prêt. En effet, les banques privilégient les personnes dont la demande présente toutes les conditions requises pour assurer le remboursement. Les meilleurs dossiers ont ainsi des chances d’obtenir des décotes sur le taux d’intérêt qui peuvent atteindre 0,60 %. Certains taux proposés frôlent ainsi les niveaux les plus bas. Le marché des crédits immobiliers peine cependant à reprendre Pénalisé en début d’année par les incertitudes relatives aux réformes du secteur immobilier de la loi des finances 2018, le marché du prêt immobilier reprend peu à peu des couleurs. Mais selon les spécialistes de l’Observatoire Crédit Logement/CSA, les taux bas et les conditions avantageuses ne contrebalancent pas les conséquences de la croissance exponentielle des prix. La recentralisation du dispositif Pinel et du PTZ ainsi que la diminution drastique des aides publiques au logement ont refroidi l’enthousiasme des futurs acquéreurs. La hausse des prix due à l’insuffisance de l’offre, notamment dans les grandes agglomérations, a en outre aggravé la situation.