La flambée des prix des biens ayant entraîné un ralentissement sur le marché immobilier, les banques ont réintroduit les prêts de longue durée dans leur offre. L’objectif est de permettre aux primo-accédants de concrétiser leur projet. En plus des crédits sur 25 ans, voire 30 ans, elles n’hésitent pas à accorder des décotes pour attirer les candidats à l’achat. Des taux historiquement bas, y compris sur 25 ans Même si les taux immobiliers sont toujours proches de seuils historiques, de nombreux emprunteurs réussissent à décrocher des remises supplémentaires. Au début de l’été, les courtiers ont pu négocier moins de 1 % sur 10 ans et 15 ans. Même pour les durées plus longues, à 20 ans et 25 ans, des taux record de 1,25 % et 1,30 % respectivement ont été atteints. Pour les Français qui choisissent de s’endetter sur deux décennies, un tel taux permet d’obtenir un capital de 210 000 euros correspondant à une mensualité de 1 000 euros. Quant aux prêts sur 25 ans, qui s’adressent notamment aux ménages jeunes ou aux revenus modestes, ils soutiennent la demande dans les grandes villes, où les prix ont considérablement augmenté. Les conditions sont également très attractives, puisque les jeunes actifs financent leur acquisition sans apport personnel. Ainsi, nos équipes ont récemment permis à un jeune couple disposant de 3 800 euros de revenus mensuels de souscrire un crédit sur 25 ans sans apport au taux de 1,35 %. Pas de risque de remontée à court terme Maël Bernier, notre directrice de la communication, tient à rassurer les personnes désireuses de s’offrir un logement : les taux devraient se maintenir à leur niveau bas à court et moyen terme. Malgré le traditionnel ajustement à la hausse du mois d’août chez certaines enseignes, les barèmes toutes durées confondues ne devraient pas dépasser 2 % d’ici la fin de l’année. Maël Bernier. Le taux des OAT 10 ans, dont le rendement vient de repasser sous la barre de 0,7 %, vient soutenir ces prévisions. De plus, les banques doivent poursuivre leur politique de conquête pour espérer atteindre les objectifs qu’elles se sont fixés pour 2018. Important Car malgré un regain de dynamisme depuis le deuxième trimestre, elles ont encore un retard important à rattraper en matière de production de crédits à l’habitat. Sans changement majeur du contexte macro-économique, les conditions d’emprunt au cours de prochains mois devraient donc rester favorables aux futurs propriétaires.