Les banques raffolent de la stabilité, notamment la régularité des revenus pour les indépendants et l’ancienneté du contrat de travail pour les salariés. La situation géographique du bien à acquérir pèse également dans la détermination du taux de crédit immobilier. Maël Bernier, notre porte-parole, vous présente nos recommandations pour obtenir un meilleur taux. La stabilité professionnelle : un élément essentiel En cette rentrée, bien que déjà très bas, les taux d’emprunts affichent une nouvelle baisse. Ce qui n’empêche pas les candidats à l’achat immobilier de négocier des taux encore plus bas. Important Certes, obtenir un taux proche des 1 % pour une durée supérieure ou égale à 15 ans relève aujourd’hui de l’impossible, mais quelques éléments méritent d’être pris en compte pour optimiser vos chances d’obtenir un taux proche de ce record. En la matière, il est important de rassurer le banquier et de savoir se mettre en valeur. À cet effet, la stabilité professionnelle compte énormément. Les banquiers apprécient particulièrement la régularité des revenus. Mettez en avant la solidité et l’ancienneté de votre contrat de travail ou la stabilité des revenus pour les indépendants. Autre élément à prendre en compte : votre épargne et votre apport. Plus ces derniers sont conséquents, plus vous avez de chance d’obtenir des taux bas. Le lieu de l’acquisition : un critère important Le lieu de l’acquisition est également déterminant. Le fait d’acheter dans une zone tendue est perçu par la banque comme une garantie supplémentaire. En effet, le bien sera facile à revendre, ce qui rend l’opération peu risquée. Par contre, si l’emprunteur répond aux conditions sus-énoncées, il a toutes les chances de battre des records et d’obtenir des taux très bas. Le contraire n’est cependant pas vrai. L’accueil demeure excellent pour les emprunteurs qui souhaitent acheter dans une zone moins soutenue. Pour cause, face aux objectifs que les banques doivent atteindre, la faiblesse du niveau des demandes de financement peut les pousser à consentir plus facilement des taux préférentiels, surtout si le dossier satisfait aux critères de « finançabilité » (apport notable, 33 % d’endettement). D’ailleurs, les taux les plus bas sont constatés dans les plus petites agglomérations. La concurrence entre les banques pour capter les demandes de financement y étant particulièrement rude. Enfin, n’oubliez pas de rassurer le banquier en évitant les découverts plusieurs mois avant de déposer une requête de financement. Évitez également de multiplier les crédits à la consommation. Pour un dossier en béton, n’hésitez pas à faire appel à l’expertise d’un courtier immobilier.