Après une période estivale assez calme, les demandes de crédit immobilier repartent de plus belle à la rentrée. Avec des prix qui commencent à s’envoler un peu partout, et des taux d’intérêt toujours historiquement bas, de nombreux emprunteurs se ruent vers les banques pour concrétiser leur projet d’acquisition. Pas de hausse des taux en vue pour 2017 Alors que l’examen du projet de loi sur le logement devrait débuter à l’Assemblée d’ici peu, un courtier de la place fait état d’une reprise de la demande des crédits immobiliers depuis la rentrée, « après un ralentissement assez net de juillet à mi-septembre ». Un courtier Immobilier. Pour ce spécialiste, « le marché reste dynamique, tiré par des taux d’intérêt toujours exceptionnels et qui ne devraient pas augmenter jusqu’à la fin de l’année ». Même s’il constate un certain essoufflement de la production, notamment à Paris et en Ile-de-France. En revanche, les demandes de rachats et de renégociations de crédits fléchissent légèrement par rapport au mois précédent. Selon le courtier immobilier, les taux se situent toujours en dessous de la barre des 2 % toutes durées confondues. En septembre, ils s’établissent en moyenne à : 1,05 % sur 10 ans (mini 0,50 % ; maxi 1,25 %) ; 1,40 % sur 15 ans (mini 1,15 % ; maxi 1,60 %) ; 1,50 % sur 20 ans (mini 1,30 % ; maxi 1,75 %) ; 1,80 % sur 25 ans (mini 1,50 % ; maxi 1,95 %). Les primo-accédants restent un peu en retrait Autre constat : la part des primo-accédants ayant souscrit un prêt recule entre juillet et septembre, passant de 22 % à 20 %. En termes de capital et de mensualités moyennes empruntés, le courtier note une forte disparité entre la région francilienne et le reste de la France. Ainsi, le montant de l’emprunt moyen se chiffre à 296 000 euros en Ile-de-France, contre « seulement » 181 000 en province. S’agissant de la mensualité moyenne, elle est de 1 467 euros (assurances comprises) dans la région francilienne, contre 918 euros dans le reste du territoire.