Le baromètre LPI-SeLoger a constaté une hausse progressive des prix immobiliers durant la période estivale, surtout dans les grandes villes. Toutefois, depuis la rentrée des classes, un léger ralentissement a été signalé par le site internet MeilleursAgents. En dépit de la diminution de la production de crédits immobiliers en août, le marché demeure quand même actif. Vitalité du marché malgré la diminution de production des crédits immobiliers ImportantLa production de crédits immobiliers diminue progressivement, pourtant le marché reste dynamique. En juillet, la production s’élève à 13,8 milliards d’euros tandis qu’en août elle se chiffre à 10,7 milliards, selon la publication de la Banque de France. ImportantToutefois, le niveau d’accroissement annuel demeure inchangé par rapport au mois de juillet, à savoir 6 %. Fin août, l’encours des crédits à l’habitat se chiffre à 935 milliards. À la fin de l’été, les ventes connaissent un léger fléchissement. En effet, pour réaliser leurs projets d’achat immobilier, les acheteurs ont bénéficié des taux immobiliers moins élevés. Et en général, les foyers achètent leur nouvelle habitation avant la rentrée scolaire. Pour les acheteurs, les marges de négociation régressent encore jusqu’à un niveau malheureusement bas. Une moyenne de négociation jamais remarquée sur l’Hexagone, qui s’élève à 3,8 %. Le marché progresse au profit des négociants malgré l’enchérissement des prix. ImportantCe mois d’octobre, les établissements bancaires n’ont pas l’intention d’augmenter leurs taux immobiliers. Si vous souhaitez effectuer un achat immobilier, n’hésitez pas à saisir l’opportunité, car quel que soit votre profil, le taux est encore en dessous de 2 % sur 25 ans. Progression rapide des prix immobiliers Dans les grandes villes, les prix immobiliers ont précipitamment progressé. Les prix ont cru de 6,8 % à Strasbourg, 14,6 % au Mans, 13,4 % à Nîmes et à Bordeaux, 11,5 % à Tours, 7,6 % à Lyon, 7,5 % à Paris… sur un an. En trois mois, les coûts ont encore augmenté de 8,9 % à Montpellier, 9,1 % à Bordeaux, 5,3 % à Lyon et 1,8 % à Paris, tandis que Lille, Grenoble, Nice et Toulouse connaissent une baisse respective de 3 %, 7 %, 1,3 % et 2,6 %.