Le marché de l’immobilier off-market concerne les biens de situation exceptionnelle. Les annonces des personnes qui souhaitent céder ce genre de biens immobiliers ne paraissent jamais sur les sites ou revues spécialisées, car tout est fait sous le signe de la discrétion. En effet, il s’agit d’un marché à l’accès verrouillé et qui ne représente qu’environ 10 % des biens proposés à la vente en France. Selon l’estimation des spécialistes, environ 15 % des transactions, dont la valeur se situe entre 10 millions et 100 millions d’euros, sont effectués en off-market. Des opportunités rares réservées à quelques privilégiés Lorsqu’un propriétaire veut céder un bien de grande valeur et qu’il souhaite en tirer le meilleur prix, il choisit de recourir à l’immobilier off-market. Important Son offre cible à cet effet une « clientèle » restreinte à la recherche d’opportunités rares. Pour cela, il peut confier l’exclusivité de la transaction à une agence immobilière ou bien utiliser tout simplement le bouche-à-oreille. Dans la plupart des cas, le mandat exclusif est confié à un professionnel pouvant justifier d’une expérience réussie dans ce domaine. Pour ce dernier, ce type de mandat est plus intéressant, car le bien se vend plus rapidement et le montant de la transaction est considérable. D’ailleurs, l’acquéreur est souvent pressé de conclure la vente qu’il ne négocie même pas le prix demandé par le propriétaire. Parfois, il choisit de financer l’achat du bien et se faire accompagner par un courtier immobilier afin de pouvoir accéder aux meilleures offres. Des profils d’acheteurs bien ciblés Le marché de l’immobilier off-market cible des profils d’acheteurs très particuliers. Pour un bien d’exception proposé à la vente, un certain nombre de critères sont pris en compte avant de contacter un acquéreur potentiel : son projet d’achat ; son budget (le prix d’un bien en off-market est souvent nettement supérieur au prix du marché) ; ses attentes. Ainsi, il est clair que ce marché n’est pas accessible à tout le monde, d’autant plus que, dans la majorité des cas, les vendeurs ne souhaitent révéler leurs identités et les montants des transactions qu’aux parties prenantes.