Selon le dernier rapport du FMI et celui de la banque JP Morgan Chase, une nouvelle crise financière de grande ampleur est à prévoir dans les deux prochaines années, car les différents intervenants du secteur ont continué à prendre d’énormes risques et que les systèmes de régulation n’ont pas été mis en place. De plus, de nombreux indicateurs sont encore plus dans le rouge qu’en 2008. Les leçons de 2008 n’ont pas été retenues Lorsque l’on fait un bilan des 10 dernières années, depuis la crise financière de 2008, on se rend vite compte que le taux d’endettement des États n’a cessé de croître pour atteindre des niveaux surréalistes et que les mesures qui auraient dû être prises pour limiter les risques ne l’ont pas été. Important Ainsi, l’inflation réapparait et le prix du baril accentue cette tendance. La plupart des banques centrales devraient donc relever leur taux directeur. Cela entraînera inévitablement une remontée des taux d’emprunt et une baisse des liquidités. De plus, les différentes stratégies de guerre commerciale et de protectionnisme débouchent sur une déstabilisation des prix des produits et un bouleversement de l’économie mondiale. Avec des économies en berne, les possibilités de relance sont très restreintes et l’injection massive de liquidités dans les secteurs financiers ne pourra pas durer éternellement. Des prévisions alarmantes Important De nombreux spécialistes prévoient donc une crise majeure en 2020 avec des conséquences bien plus sévères qu’en 2008, car les chiffres ont été démultipliés depuis. Ainsi, certains anticipent déjà des pénuries alimentaires dans certains endroits du globe comme les pays émergents. Les différentes Bourses devraient également être touchées de plein fouet ainsi que les monnaies, ce qui aurait des répercussions assez graves. Si les prix des denrées alimentaires se mettaient à flamber, cela provoquerait d’importants troubles sociaux dans différents pays de la planète et pas forcément les plus démunis. Important En effet, en Europe, une directive autorise d’ores et déjà une banque en faillite à saisir de l’argent sur les comptes qui disposent de plus de 100 000 euros et une autre est à l’étude sur le gel des comptes en cas de crise. Si cela se produisait, les conséquences seraient catastrophiques.