Après une année 2017 faste, le marché immobilier français enregistre actuellement un léger recul des activités, mais rien de bien alarmant. Un meilleur accompagnement des divers acteurs devrait aider à remettre le secteur sur les rails et soutenir le segment du neuf. En effet, l’immobilier ancien continue de dominer les ventes. Les différents acteurs de l’immobilier doivent être mieux soutenus Le soutien aux différents acteurs de l’immobilier a besoin d’être amélioré pour maintenir la progression du marché. Actuellement, les dispositifs comme les lois Alur de 2014 et Elan de 2018 ont permis aux opérateurs de contribuer au développement du secteur, qu’ils soient constructeurs, promoteurs ou investisseurs. Par ailleurs, la prolongation du Pinel jusqu’à fin 2021 et celui du PTZ de quatre ans vient en aide aux particuliers dans le cadre de l’acquisition de logement ou placement dans le locatif, etc. Important Néanmoins, les grands acteurs, dont les promoteurs locaux, nationaux ou internationaux, ainsi que les bailleurs sociaux font aujourd'hui face à ce qui s’apparente à un problème de financement causé par l’insuffisance de leurs fonds propres. La réalisation des projets s’en retrouve handicapée, ce qui entraîne également un ralentissement des activités de ces opérateurs et celui du marché dans la foulée. Des mesures devraient ainsi être conçues et mises en place par les autorités compétentes pour appuyer leurs efforts. Un marché porté par plusieurs facteurs Le marché immobilier de l’Hexagone bénéficie cependant actuellement d’un contexte avantageux. Il profite depuis quelques années : d’une demande toujours supérieure à l’offre ; de prix en constante augmentation ; de taux de crédit immobilier particulièrement bas. Concernant le type de biens, les ventes dans l’ancien demeurent plus ou moins stables. De son côté, le neuf enregistre une petite baisse après avoir atteint un excellent niveau en 2017. Et malgré le recul des aides publiques (APL accession, PZT notamment) et un léger repli des achats de logement, le secteur se porte bien. Le bilan du premier semestre 2018 n’est pas aussi bon que celui de l’année dernière, mais il reste globalement positif. Il n’y a donc pas lieu de s’alarmer , estiment les spécialistes, d’autant que les taux demeureront encore faibles au cours des prochains mois, accompagnés de conditions d’emprunts intéressants. Ce qui devrait continuer à encourager les projets d’acquisition.