Avec la mise en place de la ligne de TGV Vannes-Paris, le nombre d’acheteurs originaires de la région parisienne est en progression dans la ville morbihannaise. Au niveau du département, l’arrivée de la ligne rapide influe directement sur les prix de l’immobilier. Dans le neuf comme dans l’ancien, ils restent élevés, surtout sur le littoral. Le prix des terrains, qui se raréfient, augmente aussi. Les prix des maisons se stabilisent à un niveau élevé Important Les prix des maisons se stabilisent, et connaissent même une légère baisse de -0,1 %, mais restent élevés du fait qu’en 2016, leur hausse a dépassé les +15 %. Les ventes augmentent dans le département, et cette dynamique du marché maintient les prix à un certain niveau. Le prix médian avoisine les 3 385 €/m2, et peut atteindre plus de 4 700 €/m2. C’est dans les villes côtières qu’on retrouve les prix les plus chers. Il faut par exemple compter autour de 500 000 €, hors calcul frais de notaire, pour acquérir une maison ancienne à Trinité-sur-Mer. Les appartements et les terrains coûtent plus cher Les appartements anciens se font rares dans les grandes villes, d’où la flambée de leur prix. Dans les zones périphériques, des constructions plus récentes sont proposées, avec une meilleure accessibilité (entre autres les parkings), mais les prix sont presque les mêmes. Dans le neuf, les notaires indiquent une baisse de -10 % sur les prix du mètre carré, mais celle-ci reste très relative. En effet, selon Jean-Mériadec Henaff, notaire morbihannais : « Ce recul concerne uniquement certaines constructions à l’extérieur de la ville ». Jean-Mériadec Henaff Important Les terrains ont, pour leur part, vu leur prix exploser, notamment dans les villes comme Quiberon où le mètre carré excède les 390 €. Les surfaces se rétrécissent à 340 m2 en ville, et à 600 m2 à la campagne. En gros, les prix ont progressé de +15 % cette année. Il s’agit d’une tendance longue, sachant que l’augmentation a dépassé 60 % sur dix ans. La part d’acheteurs parisiens est en hausse L’envolée des prix s’est accentuée avec l’arrivée du TGV. Avec la ligne qui relie Vannes à Paris, 11 % des acheteurs viennent de la Capitale, contre 9 % en 2017 et 7 % en 2016. Toutefois, les acquéreurs originaires du département restent majoritaires. Un quart d’entre eux sont des retraités.