Disposer d’une résidence secondaire demeure un luxe que peu de propriétaires peuvent s’offrir. Mais plutôt que de la laisser vacante la majeure partie de l’année, ceux qui ont la chance d’en posséder se tournent désormais vers l’investissement locatif. Ainsi, la maison reste bien entretenue et représente une source supplémentaire de revenus. Les appartements ont la cote Pour leur résidence secondaire, les propriétaires ne cherchent pas vraiment à acquérir une maison. Ils se contentent d’un appartement, surtout si le bien constitue un investissement locatif. À l’heure actuelle, 34 % des potentiels acheteurs se tournent volontiers vers un appartement, alors qu’ils n’étaient que 25 % il y a 10 ans. Important Les Français ne sont pas très enthousiastes à l’idée de posséder une résidence secondaire à l’étranger, seulement 14 % rêvent de disposer d’une propriété loin de l’Hexagone. À l’inverse, leurs voisins d’outre-Manche préfèrent que la résidence secondaire se situe en dehors du Royaume-Uni (76 % des Anglais). Même si le but est de mettre le bien en location, quand les acquéreurs recherchent une résidence secondaire, ils se montrent précis dans leur choix. Les logements comprenant 3 chambres, que ce soit des appartements ou des maisons individuelles, sont les plus convoités. Cette tendance est observée dans de nombreux pays dans le monde, et pas seulement en France. La location est une tendance qui se confirme Dans les années 2000, les propriétaires achetaient une résidence secondaire pour y passer leurs vacances. Le reste de l’année, ces logements restaient donc vides et non exploités. Important Mais avec la baisse de 9 % en 10 ans sur ce type de bien, la mise en location est un excellent moyen d’alléger les coûts, voire de réaliser des plus-values. Environ 33 % des résidences secondaires nouvellement acquises sont désormais mises en location. Il faut toutefois noter que seulement 23 % des Français parviennent à rentabiliser leur investissement. Mais qu’à cela ne tienne, à défaut de rapporter du bénéfice, au moins la résidence couvre une bonne partie des coûts qu’elle a, elle-même, engendrés. Pour le propriétaire, c’est déjà un souci en moins.