Malgré la concurrence acharnée entre les banques, le retour de l’inflation les a obligées à réajuster leurs taux immobiliers, par souci de rentabilité. Ainsi, une légère remontée des taux a pu être observée au cours du mois de septembre et cette hausse a concerné la quasi-totalité des établissements. Une hausse, oui, mais à moindre mesure Les souscripteurs de crédit immobilier n’ont pas vraiment grand-chose à craindre de cette hausse puisque l’augmentation est infime. Malgré l’inflation, les futurs propriétaires trouveront des emprunts intéressants pour financer leur projet d’achat. Important Comparé à celui du mois d’aout, le taux moyen en septembre, sans distinction de durée, ne grimpe que de 0,02 point en passant à 1,45 %, un chiffre publié par l’Institut CSA et Crédit logement. Ce dernier rappelle qu’ « Aucun changement notable n’a été opéré sur les taux immobiliers depuis le mois de juin ». L’inflation prend le pas sur la concurrence Ces derniers temps, les banques et autres organismes de crédit s’évertuaient à proposer le taux le plus bas possible à leurs clients. Mais l’inflation est venue les freiner dans leur élan. Son évolution suit un rythme quasi constant de +2 % par an, si bien qu’à un moment donné, ceci oblige les banques à réajuster leurs barèmes. Une demande en berne Important Les banques font également face à une raréfaction de la demande sans qu’elles en soient les principales responsables. Leurs offres de financement demeurent attractives, mais l’augmentation du prix des logements décourage les acheteurs éventuels. Investir dans la pierre reste risqué, surtout dans le contexte économique actuel. Et le rallongement de la durée des prêts consenti par les organismes de crédit n’arrive pas à relancer le marché. Est-ce que cette hausse du taux immobilier se poursuivra au mois d’octobre ? Rien n’est moins sûr puisqu’en dépit de l’inflation, les banques ne peuvent pas se permettre de trop « tirer sur la corde », de peur de laisser s’échapper des clients, voire des partenaires sur le long terme. Si la demande reste telle quelle, les banques ne sont pas au bout de leur peine.