Le marché de la renégociation de crédits immobiliers est sorti de son marasme. La faiblesse actuelle des taux a de nouveau encouragé les emprunteurs à procéder à cette opération. Le recul des demandes était notamment dû aux taux qui ont atteint leur plus bas niveau durant plusieurs mois. Les crédits souscrits pendant cette période n’avaient pas besoin d’être renégociés. Nombreux sont ceux qui se lancent dans la renégociation de leur crédit immobilier La renégociation de crédit à l’habitat fait de nouveau partie des opérations les plus demandées auprès des banques et des organismes qui proposent ce type de produit. Entre janvier 2017 et juillet 2018, les demandes avaient fortement baissé, passant de près de 61 % à un juste peu plus de 16 % (chiffres fournis par la Banque de France). D’après notre directrice de la communication, la principale raison qui a poussé les emprunteurs à renégocier leur prêt immobilier est la faiblesse actuelle des taux. Elle recommande par ailleurs à ceux qui souhaitent se lancer de recourir aux services d’un courtier spécialisé pour bénéficier des meilleurs avantages, et de ne pas changer de banque. Important Les conditions sont d’ailleurs encore favorables, notamment pour les crédits souscrits en janvier où les taux étaient assez élevés. L’opération sera intéressante pour les prêts dont le reste à payer excède 70 000 €. Il faudra toutefois au moins 0,70 point d’écart et se trouver dans la première moitié du remboursement. La baisse des taux de ces dernières années est à l’origine du recul des demandes Les taux d’intérêt des crédits immobiliers avaient amorcé leur descente vers 2015. En novembre 2016, leur niveau était au plus bas (de l’ordre de 1,20 %). Ils ont ensuite commencé à remonter, mais sont restés très faibles, jusqu’à aujourd’hui. Important La plupart des emprunteurs qui avaient souscrit un prêt à des taux élevés avant la période 2015-2018 se sont alors précipités pour effectuer une renégociation de leur crédit. Le nombre de procédures de renégociation avait atteint un niveau record en janvier 2017 après une hausse de plus de 61 %. Il a ensuite progressivement chuté étant donné que la plupart des crédits qui pouvaient être corrigés l’ont déjà été. Et avec les taux qui restent particulièrement bas, la renégociation n’a plus tellement d’attraits. La majorité des courtiers et des banques ont alors vu le nombre de demandes pour cette démarche baisser drastiquement, jusqu’à cet été.