Le prêt gratuit ou prêt à taux zéro a été mis en place pour faciliter l’accès à la propriété des ménages aux revenus modestes et aux primo-accédants. Il a été prévu que ce dispositif prenne fin en décembre de cette année, mais il a été prolongé jusqu’en 2027 et avec des modalités d’octroi différentes à partir de l’année prochaine. Les projets immobiliers qui peuvent faire bénéficier du Prêt gratuit ImportantLe prêt à taux zéro ou PTZ contribue à la réduction du coût total du crédit pour l’achat d’un logement principal. Suivant les revenus de l’aspirant à la propriété, il peut permettre de bénéficier d’un financement pouvant aller jusqu’à 40 % (en zone A, A bis ou B1) ou 20 % (zone B2 ou C) du coût total. Le reste pourra être payé avec un emprunt immobilier classique. Ce prêt peut être utilisé pour l’acquisition d’un logement neuf âgé de moins de 5 ans ou en vente en l’état futur d’achèvement (VEFA), pour la construction d’une résidence ou encore pour la conversion d’un local en habitation. Il est également possible d’en souscrire un pour l’achat d’un bien ancien avec ou sans travaux de rénovation. Ce qui va changer pour 2024 ImportantSi le dispositif du PTZ devait s’arrêter à la fin de cette année, le gouvernement a décidé de sa reconduction pour trois autres années. Il sera donc en vigueur jusqu’en 2027. Toutefois, à partir de 2024, les conditions d’obtention vont être modifiées. Ainsi, ce crédit ne pourra plus servir pour l’achat d’une maison individuelle neuve ou pour sa construction. Il pourra être souscrit pour le financement d’un logement neuf localisé dans un immeuble collectif, et au sein d’une zone où la demande est particulièrement élevée et supérieure à l’offre. Ceux qui envisagent d’acheter dans l’ancien et de procéder à une rénovation pourront choisir un bien situé en zone détendue. Mais le montant requis pour les opérations de remise à neuf devra correspondre à au moins 25 % du coût total d’achat. Les travaux devront obligatoirement contribuer à optimiser les performances énergétiques du logement (consommation électrique inférieure à 331 kWh/m²/an). Quoi qu’il soit, malgré le prolongement du dispositif et ses avantages, le recentrage du PTZ pourrait réduire significativement l’accès à la propriété pour de nombreux ménages, les conditions de ressources et le respect du taux d’endettement maximal étant toujours en vigueur.